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Sommaire
Finisher d’un marathon pour la première fois, le récit d’une expérience unique
✨ Les émotions et impressions en tant que finisher sur marathon
🤤 Le ressenti de la difficulté physique et mentale d'un premier marathon
Focus sur les plans d’entraînements de ces débutant(e)s sur marathon
🗓️ Des durées de plans d’entraînement très variables
👀 Des éléments à modifier après cette première médaille de finisher sur marathon ?
Approche mentale, prépa, équipement : les conseils et recommandations aux futur(e)s finishers sur marathon
💭 Conseils sur la préparation
👟 Le point matos : bien choisir ses chaussures de marathon
🗺️ Le lieu du marathon
🧠 L’approche mentale
Être finisher d’un marathon : une expérience qui fait grandir ?

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Boucler son premier marathon est une expérience à part dans une vie de coureur(se). Une fois n’est pas coutume, plusieurs membres de l’équipe Campus se sont prêtés au jeu de l’interview pour partager leurs expériences de finishers marathon. Ils sont huit : cinq marathoniennes et trois marathoniens. Plusieurs profils et âges sont représentés dans ce panel, de Manon, marathonienne à vingt-deux ans après un passé de marcheuse athlétique à haut-niveau, à Antoine qui a découvert la distance à quarante-huit ans, en passant par Nolwenn, qui s’est offert son premier marathon pour ses trente ans. Tou(te)s ont couru leur premier marathon en France, à l’exception de Raph, à Buenos Aires (Argentine). Tou(te)s, sans exception, sont allé(e)s au bout, parfois dans la douleur, parfois avec une aisance inattendue !
Finisher d’un marathon pour la première fois, le récit d’une expérience unique
On commence par la fin, et le franchissement de la ligne d’arrivée d’un marathon. Nos témoins nous décrivent leurs premières émotions de finishers marathon, entre soulagement, fierté ou étonnement, ainsi que leur ressenti quant à la difficulté d'une telle épreuve. On allume le micro et c’est parti !
✨ Les émotions et impressions en tant que finisher sur marathon
Emma : “J’ai ressenti une émotion incroyable au passage du quarante-et-unième kilomètre (lors du marathon de Paris) : une foule dense en délire, formant une réelle haie d’honneur digne du Tour de France. J’avais les larmes aux yeux et l’adrénaline était au top. En passant la ligne d’arrivée, j’étais super fière de moi. Je n’avais pas atteint mon chrono objectif, mais le fait d’avoir persisté dans l’effort et la difficulté sans m’arrêter et sans marcher me suffisait à être contente.”
Éléa : “Ma première impression quand je franchis la ligne, c’est l’étonnement. J’étais étonnée d’y être arrivée. Sur les photos, j’ai une tête un peu ahurie.”

Joan : “Une énorme émotion d’accomplissement et de fierté. Je visais 3 heures 30, j’ai fait 3 heures 28. Je me souviens encore de la découverte et de l’exploration en live de mon corps. Je n’avais jamais couru quarante kilomètres avant, ni même trente kilomètres, ni même vingt-cinq kilomètres… Ce plongeon dans l’inconnu est une expérience à la fois excitante et terrifiante. Quel bonheur de se découvrir à ce point !”
Nolwenn : “Je me suis juste dit : je l’ai fait !”
Raph : “Un immense sentiment de joie et de fierté ! J’ai franchi la ligne avec le sourire jusqu’aux oreilles, un drapeau bleu-blanc-rouge à la main et l’impression d’avoir vécu quelque chose de vraiment fort. J’étais pleinement présent, porté par l’ambiance et heureux d’avoir si bien géré ma course, sans avoir "frappé le mur" !”
Manon : “C’était un très gros soulagement d’avoir réussi, qui plus est chez moi, à Nantes. Une grande fierté aussi de me dire que j’étais marathonienne, qui plus est assez jeune. J’avais aussi ce sentiment de revanche parce qu’on m’a beaucoup dit que les jeunes n’avaient pas de mental et que je n’allais pas y arriver. Une grosse fierté de démentir celles et ceux qui ne croyaient pas en moi et de me prouver que je pouvais le faire.”
Antoine : “J’ai ressenti de la fierté de l’avoir fait, d’être marathonien, tout simplement. Et puis un sentiment de gratitude envers mon corps qui a eu la gentillesse de ne pas me lâcher malgré des débuts de crampes. En bonus, il y a eu la joie d’avoir réussi le chrono dans la fourchette que je m’étais fixée.”
Soizic : “Je n’en revenais pas d'avoir couru quarante-deux kilomètres. Le cadre des Champs-Elysées est aussi propice à vivre de belles émotions. Un pur plaisir ! Et juste après, une sensation physique vraiment étrange de "juste" marcher.”
🤤 Le ressenti de la difficulté physique et mentale d'un premier marathon
Éléa : “J’ai trouvé ça plutôt facile. Pour un premier marathon, j’avais une stratégie conservatrice. J’ai respecté mon allure sur le premier semi puis j’ai écouté mes jambes et mon ressenti sur le deuxième semi. J’ai accéléré de plus de vingt secondes au kilomètres et j’ai vraiment eu l’impression de voler jusqu’à la fin. J’étais accompagnée par ma famille et mon copain qui était à vélo à côté de moi. Cela m’a beaucoup aidé. Des ami(e)s m’ont fait la surprise de courir les cinq derniers kilomètres avec moi. Le mot d’ordre de ce marathon c’est entourée.”
Manon : “C’est un peu présomptueux, mais c’est passé comme une lettre à la poste. J’étais tellement heureuse d’être là. J’étais en contrôle toute la course, un peu sur la réserve. J’ai fait un negative split, le premier semi en 1 heure 37 et le second en 1 heure 36. Je m’étais fixé comme objectif de faire moins de 3 heures 15 et j’ai fait 3 heures 13. Depuis, je n’ai pas encore réussi à passer sous la barre des 3 heures, à mon grand regret !”
Joan : “ Très difficile, car je suis parti trop vite et j’ai dû me battre avec ma tête pour ne pas trop ralentir. Je n’arrêtais pas de calculer le chrono final en fonction de mon allure ! Une fois la ligne franchie, mon corps criait encore plus de douleur qu’en courant. C’est donc particulier d’être fier d’avoir terminé avec le chrono validé, mais avec des douleurs importantes après la course.”
Emma : “Rien ne s’est passé comme prévu. Je suis pourtant partie sur des allures que je jugeais conservatrices, mais je n’étais pas réellement en aisance. Au semi, j’étais déjà en difficulté et au vingt-cinquième, j’ai clairement pris le mur. J’étais épuisée, je voyais des étoiles, et je n’arrivais plus à avancer. Mais c’était mon premier marathon et il n’était pas question d’abandonner. J’avais prévu de retrouver un ami au trentième, qui courait les douze derniers kilomètres avec moi. Et heureusement ! Les quinze derniers kilomètres ont été une réelle lutte pour ne pas marcher. Je savais que mon objectif de temps était à oublier, mais je me focalisais sur le fait de continuer à me ravitailler, et surtout, ne pas marcher.”
Antoine : “Pour ma première sur cette distance, j’avais assuré le coup et pris une bonne marge par rapport à mon allure semi-marathon. Physiquement et mentalement, l’effort a été confortable pendant trente kilomètres. J’ai eu la chance de tomber sur un bon groupe avec des meneurs d’allure expérimentés. J’ai kiffé le moment, les encouragements des Parisiens. Je m’étais préparé mentalement à ce que ce soit difficile sur la fin. Bien sûr, ça l’a été. J’ai ralenti de dix à quinze secondes par kilomètres à partir du bois de Vincennes mais je n’ai pas pris de vrai mur (1 heure 22 au semi, 2 heures 48 à la fin). La difficulté physique est surtout arrivée après le marathon, quand j’ai dû marcher puis descendre les escaliers du métro !”

Soizic : “Physiquement, je n’ai quasiment pas eu de douleurs musculaires ou articulaires, l'euphorie du départ m'a vraiment portée tout du long. Mentalement, j’ai eu un petit coup dur après dans le bois de Vincennes, où il y avait moins de supporters, mais j'ai découpé ma course par tranche de cinq kilomètres. En plus de ça, mon beau-frère m'accompagnait sur deux tronçons, ce qui m'a permis de me focaliser sur le reste de ma course.”
Nolwenn : “Le jour J, j’étais très stressée car la part d’inconnu était assez grande ! Je voulais vraiment profiter de l’ambiance, de l’expérience. C’est ce qui me permettait de prendre un peu de recul. J’ai très bien vécu la course. Je n’ai pas pris le fameux mur du marathon. J’ai pu m’alimenter comme je le voulais. J’étais accompagnée de mes proches. C’était une expérience incroyable. J’ai ralenti après le trentième, en me disant que je n’aurais peut-être pas le chrono que je souhaitais aujourd’hui mais que je l’aurais plus tard. Le but était d’arriver au bout. J’ai passé la ligne d’arrivée. Et quelques heures plus tard, j’étais déjà en train de planifier le prochain et de lister ce que je pouvais améliorer !”
Raph : “Physiquement, j’étais bien préparé, et j’avais pris la décision de partir cinq à dix secondes plus lentement que l’allure marathon Campus car mes objectifs étaient : finir et plaisir ! Donc je n’ai jamais eu de vrai coup dur. Mentalement, j’ai utilisé des "cartouches de pensées positives" préparées à l’avance (souvenirs de la prépa, ma femme, mes enfants, l’ambiance du voyage...), et ça m’a vraiment aidé à rester dans une dynamique positive, surtout dans les moments de "creux". Mais je n’ai jamais subi. Le fait de courir sur un autre continent, dans une ville inconnue, m’a aussi permis de moins penser à la course en regardant autour de moi et en "visitant".”
Focus sur les plans d’entraînements de ces débutant(e)s sur marathon
La préparation d’un marathon est une grande aventure. Une aventure longue et prenante qui nécessite un fort investissement et de la discipline. Nos finishers marathon nous éclairent sur leur préparation ainsi que leurs apprentissages et axes d’amélioration.
🗓️ Des durées de plans d’entraînement très variables
Joan : “J’ai suivi une préparation avec un PDF gratuit sur huit à dix semaines. L’objectif était de 3 heures 30 avec trois séances par semaine. Le problème, c’est qu’il n’y avait pas de notion d’allure, et je n’y connaissais rien. En plus, à l’époque, je courais beaucoup trop vite !”
Éléa : “Je me suis entraînée avec un PDF Running Addict de douze semaines que j’ai respecté à la lettre.”
Nolwenn : “J’ai vécu une préparation idéale pendant douze semaines. Ma famille ayant été embarquée dans le projet, j’ai pu m’entraîner librement, sans contrainte et avoir un accompagnement, notamment sur mes sorties longues. Je suis arrivée sur la ligne de départ en me disant que j’étais prête.”
Manon : “Le coach de mon club nous avait fait un plan d’entraînement sur trois mois. Quand je voyais certaines séances, je me disais “jamais de la vie je vais les passer”. Au final, ça passait crème ! Cela m’a vraiment aidée d’avoir des compagnons d’entraînement.”
Antoine : “J’ai suivi intégralement un plan marathon Campus de douze semaines avec cinq séances par semaine. Avant d’attaquer le plan, j’avais déjà fait six semaines de montée en charge progressive , donc cela donne dix-huit semaines au total. J’ai connu quelques phases de fatigue, des petits pépins physiques mais tout est rentré dans l’ordre à un mois du marathon. ”
Soizic : “J'ai bien sûr choisi un plan Campus ! Il a duré quatre mois, il était très évolutif et adapté à mon niveau, je n'ai jamais senti de surcharge. J'ai pu aussi réellement comprendre et appréhender les différentes phases d'un plan marathon.”
Emma : “J’ai fait une prépa spécifique sur seize semaines. J’ai accumulé beaucoup de séances spécifiques à allure marathon, et un semi-marathon cinq semaines avant avec un chrono très encourageant par rapport à mon objectif. Mais a posteriori, je pense en avoir justement trop fait et être arrivée fatiguée le jour de la course à la suite de cet entraînement exigeant.”
Raph : “J’ai suivi le plan marathon vingt-six semaines proposé sur Campus en mode mix (quatre séances par semaine). C’est long et exigeant, mais idéal pour une première expérience. J’ai réalisé cent séances sur cent-deux. J’ai ajouté une séance de renforcement par semaine quand c’était possible ainsi que du travail de mobilité quotidien, et des soins kinés pour gérer une vieille pubalgie.”

👀 Des éléments à modifier après cette première médaille de finisher sur marathon ?
Manon : “J’ai couru huit marathons en tout et je considère que seul le premier a été réussi. Sur les autres, je m’y suis un peu trop crue en me disant que j’allais pouvoir battre mon record facilement et je me suis brûlée les ailes, sauf à Marseille, deux ans après (3 heures 06). Ce que je changerais, c’est tout simplement de suivre véritablement une prépa marathon structurée à la lettre, comme pour le premier.”
Emma : “J’ai refait deux marathons depuis, qui se sont super bien passés. Ce premier échec m’a permis de mettre en place des changements importants : 1- alléger ma prépa. Quasiment toutes mes sorties longues ont été réalisées en endurance fondamentale. 2- m’écouter davantage pendant la prépa : ne pas hésiter à sauter ou alléger une séance quand je me sens fatiguée. 3- le jour J, me détacher de ma montre et me focaliser sur mon ressenti, pour être réellement en aisance jusqu’au trentième kilomètre, après lequel je m’autorise à accélérer et tout donner. Résultat, en un an, j’ai gagné vingt-deux minutes sur marathon.”
Éléa : “Ajouter du renfo et manger plus parce que j’avais perdu du poids pendant la prépa, et la sensation d’avoir perdu du muscle. Sur le marathon, je pense ne pas m’être assez hydratée. J’avais un ravitaillement maison, je n’ai pas eu de problèmes digestifs mais c’était très décousu entre de la banane, des compotes, des barres au beurre de cacahuète : mais qui mange ça pendant un marathon ?”
Raph : “Faire deux séances de renfo par semaine et faire plus attention au sommeil. Et si mon corps l’accepte, ajouter une cinquième séance pour aller chercher la perf’. Mais sinon, quatre séances et une prépa longue c’est parfait pour bien vivre un marathon.”

Approche mentale, prépa, équipement : les conseils et recommandations aux futur(e)s finishers sur marathon
Les expériences vécues par nos finishers marathon peuvent te servir si, toi aussi, tu envisages de découvrir cette distance. Voici leurs principaux conseils qui t’aideront à vivre la meilleure expérience possible.
💭 Conseils sur la préparation
Joan : “Mon conseil, ce serait d’apprendre sur les distances intermédiaires et de faire du trail. Le trail permet de s’entraîner à la sensation sur des efforts longs. Cet apprentissage sur soi-même permet de mieux faire face aux imprévus et d’apprendre à courir avec la forme du jour… et à ne pas se voir trop beau !”
Nolwenn : “Le premier conseil, ce serait de choisir un plan d’entraînement fiable, qui met pleinement en confiance, pour pouvoir poser le cerveau et avoir juste à suivre les séances, à courir. Ensuite, de bien se renseigner sur le volet nutritionnel et la récupération. Énormément de personnes se blessent pendant leur préparation, c’est dommage car beaucoup de blessures sont évitables.”
👟 Le point matos : bien choisir ses chaussures de marathon
Antoine : “Un petit conseil tout bête mais toujours bon à rappeler : le confort de ses chaussures est super important sur marathon. Je l’ai expérimenté à mes dépens (RIP mes ongles). Alors vérifie bien que la pointure est okay et prends le temps de tester plusieurs fois tes chaussures lors de tes sorties longues. Si tu ressens la moindre gêne, ne t’entête pas et change de modèle, sans quoi ton expérience sera beaucoup moins agréable le jour j.”
🗺️ Le lieu du marathon
Éléa : “Mon conseil, ce serait de choisir une course sur laquelle tu pourras être encouragé(e). Le fait d'être entourée est ce qui m’a le plus portée pendant mon premier marathon et c’est ce qui a fait que mon expérience a été si riche et agréable. ”
🧠 L’approche mentale
Manon : “Je suis convaincue que tout le monde est capable de boucler un marathon. Donc ce serait de croire en soi (mais pas trop quand même !) et si possible s’entraîner à plusieurs, peut-être pas sur toutes les séances parce que c’est important aussi de se retrouver face à soi-même pour travailler son mental.”

Raph : “Ce serait de vivre le marathon pour l’expérience qu’il représente, et pas pour le chrono. Se préparer sérieusement mais profiter le jour J de la course, de l’ambiance.”
Nolwenn : “Mon autre conseil, ce serait de profiter. La préparation est difficile, alors si le jour J, on ne profite pas, à quoi ça sert finalement ?”
Être finisher d’un marathon : une expérience qui fait grandir ?
“Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon.” L’ancien champion olympique, Emile Zátopek, ne croyait pas si bien dire. L’expérience du marathon, et plus particulièrement d'être finisher d'un marathon, nous fait grandir en tant que sportif(ve) mais elle a aussi des répercussions insoupçonnées dans notre vie.
Nolwenn : “La préparation du marathon m’a beaucoup apporté. Je me suis découvert une grande auto-discipline. S’entraîner seule avec un plan Campus, en plein hiver, le soir quand il ne fait pas beau, qu’il fait nuit... ce n’est pas facile. Cette rigueur que j’ai réussi à maintenir, c’est quelque chose que je ne soupçonnais pas chez moi et qui aujourd’hui encore me sert dans mon quotidien.”
Raph : “Cette prépa et cette course m’ont appris la discipline et la constance. Et m’ont fait gagner en confiance en moi et en les capacités de mon corps, car je ne pensais vraiment pas être capable de faire un tel effort physique !”
Emma : “J’y ai repensé de nombreuses fois ensuite lorsque je rencontrais des difficultés : “je n’ai pas marché alors que je me suis pris le mur du marathon, donc je peux surmonter ça”."
Antoine : “Cela a renforcé ma conviction qu’on a tou(te)s des ressources insoupçonnées. Quand on prend le temps de progresser à son rythme, de construire un projet sans griller les étapes, nos limites sont infiniment plus élevées qu’on ne le croit.”
Manon : “Cela m’a prouvé que j’avais le droit de voir grand et que c’était possible de mener à bout un tel projet.”
Soizic : “Je ne me pensais pas capable de courir quarante-deux kilomètres et j'ai découvert ce qu'un plan d'entraînement pouvait apporter. Cela m'a permis de me cadrer et d'avoir un but très concret sur plusieurs semaines.”
Joan : “J’ai encore plus appris de cette expérience quelques années après. Avec le recul, j’admire l’insouciance que j’ai eue à cette époque : j’ai cru que c’était possible, et je l’ai fait. Désormais, j’essaie d’avoir cette même mentalité sur mes marathons, mais avec l’expérience et l’intelligence du coureur qui a progressé, tant dans la science de l’entraînement que dans la connaissance de soi.”
Éléa : “Ça m’a fait grandir parce que c’était un de mes premiers dossards. Ça m'a vraiment donné la force d’entreprendre plus de choses dans la vie comme dans le sport.”
On se rend compte, à travers ces témoignages, à quel point la préparation d’un marathon et la course en elle-même laissent des souvenirs inoubliables. Si toi aussi, tu as envie de franchir le pas et de devenir finisher d’un marathon, tu connais le chemin à suivre. On espère surtout que ces retours et petits conseils te seront utiles pour mener à bien ce beau et grand défi !

Antoine
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FAQ
Qu’est-ce qu’un finisher de marathon ?
Qu’est-ce qu’un finisher de marathon ?
Un finisher de marathon est un(e) coureur(se) qui a réussi à compléter un marathon, soit 42,195 kilomètres, tout en franchissant la ligne d'arrivée dans les délais impartis par l'organisation de la course. C'est le titre que l'on obtient en allant au bout de cette épreuve emblématique. Pour un(e) débutant(e) comme pour un(e) athlète expérimenté(e), c'est souvent l'aboutissement d'un plan d'entraînement rigoureux, de 12 semaines minimum. Évidemment, un marathon représente bien plus qu'un simple chrono de course ; c'est une immense fierté, un accomplissement personnel et la preuve d'une grande persévérance. C'est l'objectif principal pour la majorité des participant(e)s, et ce, quel que soit leur temps cible.
Qu’est-ce que le Six Star Finisher ?
Qu’est-ce que le Six Star Finisher ?
Le Six Star Finisher est un titre prestigieux décerné par les World Marathon Majors aux coureur(se)s qui ont terminé les six marathons les plus emblématiques et réputés au monde. Ces "majors" sont :
le marathon de Berlin,
le marathon de Boston,
le marathon de Londres,
le marathon de Chicago,
le marathon de Tokyo,
et le NYC Marathon.
C'est un objectif ultime pour de nombreux(ses) marathonien(ne)s expérimenté(e)s. Cette certification est une reconnaissance majeure dans le milieu de la course à pied.
Comment devenir Six Star Finisher ?
Comment devenir Six Star Finisher ?
Pour devenir un Six Star Finisher, tu dois t'inscrire et terminer chacun des six World Marathon Majors. Il n'y a pas de guide spécifique pour mener à bien cet exploit, cela demande des années de dévouement et une planification minutieuse de ton calendrier de courses. Après avoir franchi la ligne d'arrivée de chaque major, tu dois soumettre une demande de certification via le site d'Abbott World Marathon Majors. Une fois toutes les étapes validées, tu rejoindras le Hall of Fame des Six Star Finishers, avec ton nom et des statistiques de tes courses affichées. Ce titre est une consécration pour beaucoup de coureur(se)s de marathon. N'hésite pas à chercher des conseils spécifiques pour chaque major auprès de finishers si tu te lances dans cette aventure !