"J'ai fait le marathon Nice-Cannes le 30 Octobre 2022, et je tenais absolument à faire cette *fameuse* prom’classic qui est le 10km mythique de Nice. Mais elle est prévue le 8 janvier. Soit 10 petites semaines après le marathon… Je décide de lancer un plan VMA sur 8 semaines.

Le jour de la course, je sens que je suis fatiguée, et finalement heureusement, car cela m’a permis de m’en tenir à ce que j’avais décidé, et à ne pas partir beaucoup trop vite.
Je tiens mon allure de 4:50/km sans aucune difficulté sur les 5 premiers km.

Après le demi-tour, je « relance » et me retrouve pendant 200m à 4’30/km. Je pense que c’est à ce moment là que tout a basculé ! D’un coup, jambes comme de la confiture… souffle court… je plafonne à 5’/km. Et je vais rester à cette allure jusqu'à la fin de la course, pour un 10km bouclé en 49'29."

Je pratique la CAP depuis 2 ans, premier semi en 2021 (2h08), premier marathon en 2022 (4h26).

J'ai fait le marathon Nice-Cannes le 30 octobre 2022, et je tenais absolument à faire cette *fameuse* prom’classic qui est le 10km mythique de Nice. Mais ! (Il y a toujours un mais…) elle est prévue le 8 janvier. Soit 10 petites semaines après le marathon… Dans tous les cas, impossible donc de lancer une prépa 10km… même sans compter la récupération post-marathon.

Un collègue qui la préparait aussi essaie de me convaincre de suivre sa prépa sur 8 semaines, pour m’amener à la course… je suis laaarge, dit-il. Que nenni ! On fait confiance et on adhère à la méthode campus, c’est pas pour bafouer l’un des premiers principes !

Bref, après réflexion, je décide de lancer un plan VMA sur 8 semaines, me disant que si ça ne m’amènera probablement pas à un pic de forme pour ma course, au moins, ça me fera travailler la vitesse, moi qui pendant ma prépa marathon ait évidemment plus travaillé l’endurance.

En plus, dernière semaine éreintante niveau boulot, enfants malades, douleur qui apparaît à la hanche… tout pour me mettre en confiance le jour de la course… 😬

Campus m’estime une VMA aux alentours de 4’30, et je me sens vraiment bien à cette allure sur les séances. Toutefois, on ne court pas un 10k à 100% VMA 🤪 donc je modifie quelques séances pour tester l’allure que je pense pouvoir tenir. Je me dis que du 4’50, ça peut peut-être le faire… mais je sais aussi que je peux exploser en route si je pars trop vite…

Je me retrouve donc le dimanche matin, à 9h sur la ligne de départ, dans le SAS 45-50’ en me disant qu’un sub50, ça doit passer (j’avais fait il y a 1 an 52’33 toute seule…) mais en espérant secrètement passer sous les 49…
Toutefois, je sens que je suis fatiguée, et finalement heureusement, car cela m’a permis de m’en tenir à ce que j’avais décidé, et à ne pas partir beaucoup trop vite.

C’est le départ ! Beaucoup de monde (7000 coureurs !) et ça bouscule mais je sens que je suis dans la bonne zone car tout le monde court à la même vitesse que moi. 4’50/km.
Je vais les tenir sans aucune difficulté sur les 5 premiers km.
Au km5, il y a un demi-tour, et je me dis que la relance ne va pas être évidente.
Qui plus est, on a maintenant un charmant vent de face…
Je « relance » donc et me retrouve pendant 200m à 4’30/km. Je pense que c’est à ce moment là que tout a basculé ! D’un coup, jambes comme de la confiture… souffle court… je plafonne à 5’/km. Je me dis que c’est pas grave. J’ai une belle avance sur mon sub50, je peux rester comme ça jusqu’au km7-8 et repartir ensuite…

Spoiler alert ‼️ et ben non ! Je n’ai jamais pu relancer, je suis restée aux alentours de 5 pour arriver en 49’29.

Alors oui, j’ai atteint l’objectif que je m’étais fixé, mais ma gestion de course est clairement à revoir…
Même à la fin, en voyant la ligne d’arrivée, je n’ai pas trouvé les derniers soupçons d’énergie qui m’auraient permis de sprinter.

Bon ! Rassurez vous ! Je ne vais pas me reposer sur mes lauriers ! J’ai comme objectif phare un semi fin avril, mais je ne vais pas résister au petit 10k qui est dans 7 semaines à 20 bornes de chez moi pour essayer d’aller le chercher, ce sub49 et gérer correctement mon effort 😃😃