Campus à Chamonix
Récap checklist trail
Retrouve le récapitulatif de la checklist du traileur
Évite de trop piétiner les jours précédant la course
Tu approches du grand jour. L’excitation monte, l’ambiance à Chamonix est incroyable, et on a envie d’en profiter à fond. Tu as raison ! Mais attention : les heures passées à flâner peuvent vite peser dans les jambes. Bien sûr, fais un petit tour dans le centre et au village de la course, respire l’énergie unique autour du Mont Blanc, mais reste stratégique : inutile de parcourir la ville de long en large ou de piétiner 3 heures dans les allées bondées.
Conseil malin : passe faire un saut à notre pop-up “Refuge des Traileurs” chez Lagoped (29 rue du Dr Paccard). Pourquoi ? Parce que tu pourras : te poser dans un espace chill (et économiser tes jambes), échanger avec notre équipe sur les derniers conseils avant la course, découvrir notre évènement cette semaine et participer à des jeux concours.
Cette phrase doit rester dans ton esprit jusqu’au jour J : inutile de rester debout si on peut s’assoir. Inutile de rester assis si on peut s’allonger !
Prépare ta stratégie nutritionnelle
Si tu n’as pas pu préparé ta nutrition, pas de panique, mais pas d’impro non plus ! Sans préparation nutritionnelle, il vaut mieux miser sur des comportements simples et fiables. Utilise des aliments faciles à digérer : compotes, gels, purées ou boissons d’effort. Consomme-les en petites quantités toutes les 15 à 20 minutes, et bois au moins 250 mL d’eau par heure.
👉 Il n’y a pas de miracle sans prépa, mais pour limiter les risques, on t’invite à consulter nos articles dédiés à la nutrition trail sur le blog Campus.
Si tu as préparé ta stratégie nutritionnelle, d’abord félicitations !
Tu fais partie de ceux qui ont testé et validé leur stratégie nutritionnelle à l’entraînement, à plusieurs reprises, et sans (trop) de bobos à la digestion.
Le dernier point à ne pas négliger ? Préparer à l’avance tout ce dont tu auras besoin le jour J : compotes, barres, poudres, pastilles d’électrolytes, gels, flasques, snacks salés ou sucrés… en quantité suffisante pour couvrir la durée de ton effort, avec une petite marge de sécurité.
Si tu as la chance d’avoir des proches qui t’assistent en course, facilite-leur la tâche : prépare des pochettes individuelles par ravitaillement, étiquetées avec le lieu et l’heure estimée de passage. Cela te permettra de gagner du temps, de limiter les oublis, et de rester concentré(e) sur ta course.
👉 Moins tu laisses place à l’improvisation, plus tu mets de chances de ton côté pour vivre un trail réussi.
Estime tes temps de passage
Bien étudier le parcours te permettra de connaître les points clés, comme les grosses montées ou les descentes techniques, et bien sûr les points de ravitaillement. Bien sûr, il n’est pas question pour toi de maîtriser le profil de l’épreuve à laquelle tu t’apprêtes à participer sur le bout des doigts : l’esprit trail induit de conserver une part de surprise et d’aventure à ton épopée. Maîtrise donc simplement les grandes lignes de ta course, et tu seras alors à même d’écrire toutes celles qui restent sereinement.
En termes de stratégie, essaie d’établir des temps de passage réalistes que tu respecteras le jour J. C’est important de ne pas partir trop vite sur un trail, et de se préserver au maximum sur toute la première moitié de course.
Petit bonus pour tes supports si tu en as : si tu leur partages tes temps de passages, ça leur permettra d’optimiser leurs encouragements et de ne pas être surpris de te voir débouler sans prévenir.
Localise tes supporters
Avoir des proches sur le parcours, c’est un énorme coup de boost. Mais sur un trail en montagne, ce n’est pas comme sur route : les accès sont plus limités et parfois compliqués. Anticipe :
Étudie le parcours et les zones accessibles en voiture ou en train pour ton assistance*
Précise-leur les ravitaillements où tu comptes t’arrêter
Partage-leur ton timing estimé pour éviter qu’ils poireautent des heures (et qu’ils ne te ratent !)
Ces points intermédiaires sont précieux pour le moral : « Tiens bon jusqu’au prochain ravito », « Je les retrouve dans 3 km »… Ça peut faire toute la différence quand le mental vacille.
Et surtout, fixez un point clair à l’arrivée pour vous retrouver. À Chamonix, la foule est énorme : mieux vaut un lieu de rendez-vous précis pour éviter de tourner en rond en mode zombie après la ligne d’arrivée.
*⚠️ Sur certaines courses, les déplacements se font via le dispositif officiel UTMB Mobility (cars et trains réservés aux accompagnants titulaires du forfait).
Échauffe-toi
En trail, on a souvent tendance à zapper l’échauffement, en se disant que la première montée fera le boulot. Mauvaise idée : démarrer à froid, surtout avec du dénivelé, peut mettre tes muscles et tes articulations en difficulté dès les premières minutes.
Commence par un échauffement articulaire - oui, comme au collège ! - en mobilisant toutes les articulations (chevilles, genoux, hanches, épaules, cou…). C’est simple, rapide, et ça met ton corps et ton esprit en condition pour performer.
L’idée : préparer ton corps sans t’épuiser. Même sur un ultra, mieux vaut arriver au premier col déjà chaud que cramé par une mise en route brutale.
Prépare ton équipement
Le stress d’avoir oublié quelque chose est un stress qui n’est PAS obligatoire ! Pour éviter d'angoisser dans le vent, être organisé(e), ça aide. Avoir préparé à l’avance TOUTES tes affaires pour le jour J : chaussures, short/legging, T-shirt, chaussettes, lunettes si nécessaire, bandeau ou casquette, dossard, épingles, montre, bâtons, ceinture/brassard cardio, pansements, tape, crème anti-frottement, nutrition/hydratation, ta playlist/podcast préféré(e), affaires plan B et plan C en fonction de la météo, tes sacs d’assistance si tu en as (avec tout pour faciliter les relais : vêtements secs, ravito, matériel)… c’est le meilleur moyen d’être rassuré(e) et donc de dédier ton énergie à passer le meilleur jour J possible.
Vérifie la météo
En montagne, la météo peut changer en quelques minutes : brouillard, pluie, vent, neige… même fin août. Et c’est souvent ce qui fait la différence entre une course réussie et un cauchemar. Anticipe dès maintenant :
Consulte les prévisions régulièrement dans les jours qui précèdent
Prépare plusieurs options d’équipement : veste imperméable, couche chaude, gants légers, casquette ou buff
Organise ton sac et tes sacs de délestage pour pouvoir t’adapter vite si le jour J bascule
On a déjà vu des départs sous un grand soleil et des cols enneigés quelques heures plus tard. À Chamonix, tout est possible… alors sois prêt(e) à rester flexible !
Repère les ravitaillements sur le parcours
En trail, l’autonomie est la règle. Tu vas porter une partie de ta nutrition et ton hydratation, mais les ravitos restent des points stratégiques pour te réalimenter, remplir tes flasques et souffler. Ce que tu dois faire avant la course :
Regarde attentivement la carte officielle pour localiser chaque ravitaillement et connaître les distances entre eux (elles peuvent être longues en montagne)
Vérifie aussi ce qui est proposé : solide, liquide, chaud, froid ? Ça peut changer ta stratégie
Si tu es en semi-autonomie, adapte ton sac pour ne jamais manquer d’eau entre deux postes
⚠️ Et si tu as une assistance, synchronise bien tes passages aux zones d’assistance pour éviter le stress (ou la galère en pleine montagne).
Alimente-toi correctement les derniers jours
Une bonne nutrition toute l’année, c’est important, mais on peut aller chercher un peu de condition physique supplémentaire gratuitement (on aime ça) en faisant encore plus attention à comment on mange les jours avant la course. Et même si tu as cette info, la veille et l’avant-veille, les derniers repas comptent ! Si tu ne suis pas de régime particulier, pense à manger un peu plus de féculent qu’à l’accoutumé et à limiter les produits gras et les fibres. L’idée n’est pas de se blinder (surtout la veille au soir), mais d’être sûr(e) de remplir toutes tes réserves et de ne pas commencer la course en déficit calorique.
Planifie ton départ
En trail, la logistique est souvent plus complexe qu’un simple sas sur route : accès en montagne, navettes, parkings limités… Tout ça peut vite générer du stress si tu n’as pas anticipé. Avant le jour J :
Vérifie ton heure exacte de départ et le temps nécessaire pour rejoindre la ligne (prévois large)
Si navette obligatoire, note bien les horaires et le point de départ
Prépare ton rétroplanning : lever, petit-déj, trajet, échauffement
Le jour J :
Arrive au moins 30 min avant pour rester serein(e), t’échauffer et gérer les imprévus
Garde une boisson d’attente ou une petite collation pour ne pas rester à jeun
Et s’il fait froid ? Prévois une vieille couche que tu peux abandonner ou une couverture de survie pour patienter sans grelotter
Tiens-toi à ton objectif initial
En trail (comme en route), tout commence par une question : finisher ou performer ? La stratégie n’est pas la même, et le piège, c’est de changer d’objectif en cours de route.
Si ton but est de finir, ne te laisse pas happer par le chrono. En montagne, tout peut arriver : météo, terrain, fatigue. Te mettre la pression sur quelques minutes, c’est le meilleur moyen de te cramer… et de finir déçu(e). Pars prudemment, découvre, et surtout : fais-toi plaisir.
Si ton but est la perf, tu sais déjà ce que tu as travaillé : stratégie de course, temps de passage estimés aux points clés et nutrition calée. Maintenant, il n’y a plus qu’à dérouler ton plan sans improviser. Souviens-toi : 80 % du travail est déjà fait à l’entraînement. La course, c’est juste la cerise sur le gâteau.
Laisse ton stress à la consigne
Le stress est normal, surtout avant un grand rendez-vous. Mais une fois ton sac déposé, dépose aussi tes doutes. Rappelle-toi que 80% du job est fait ! Le plus dur, c’était de t’entraîner avec constance. Maintenant, c’est le moment de prendre du plaisir. Respire, souris, et rappelle-toi pourquoi tu es là. Sur le trajet pour rejoindre le départ, écoute un podcast de respiration guidée ou une méditation express (par exemple “Petit BamBou”, “Respire” de Namatata ou un épisode de tes coachs Campus préférés). Ça recentre, ça calme… et ça relance la confiance.
Si ce n'est pas encore le cas pour toi, sache que nous, on croit en toi !
