Humour et marathon : les meilleures anecdotes et blagues à écrire sur des pancartes !

Qui a dit qu’humour et marathon ne faisaient pas la paire ? Entre anecdotes loufoques, inavouables et totalement inattendues, et blagues hilarantes, pince-sans-rire et carrément osées rédigées sur des pancartes d’encouragement qui divertissent un public déchaîné, le folklore qui gravite autour du marathon est décidément un puits sans fond ! Dans cet article, on te partage quelques-unes des meilleures anecdotes des Campusien(ne)s, mais aussi les meilleures punchlines pour parvenir à faire sourire les coureur(se)s en plein effort, tandis qu’ils s’efforcent de dompter l’épreuve reine. Zé partiiiii ! 🎠

Cela tombe plutôt bien que tu poses la question, car tu te trouves justement au bon endroit (comme par hasard) 🎉 ! Nous avons demandé aux Campusien(ne)s de conjuguer humour et marathon en nous partageant leurs meilleures anecdotes… et parce que tu es chanceux(se), nous les partageons avec toi.

“Si le Marathon pour Tous de 2024 reste surtout pour moi un incroyable moment de communion festive et sportive, il n’a pas été exempt de moments cocasses. [...] Comme j’ai eu mon dossard via ma boîte, et qu’on courait avec la Joëlette, toute l’équipe a été conviée au cocktail dînatoire dans les jardins de l’hôtel particulier du préfet d’Île-de-France, à deux pas des Invalides. On était mélangés à des gens très chics avec cravates, robes de cocktail, barrettes de la Légion d'honneur et tout. Nous… en tenue de course évidemment, après s’être changés dans un “vestiaire” aménagé avec des paravents issus du mobilier national. Niveau bouffe, c’était rosé et petits fours, idéal pour l’alimentation pré-course (elle est ISO, votre eau gazeuse ? 😅)…

La seconde anecdote, c’était la fameuse montée de la côte du Pavé-des-Gardes au 27e kilomètre [...]. Je me demandais comment on allait s’en sortir avec la Joëlette, j’étais prêt à prendre des relais de 50 ou 100 mètres et à ce qu’on fasse la pente en 10-15 minutes. Heureusement, nos gentils organisateurs avaient tout prévu, ils ont sorti de la Joëlette des bouts de corde d’escalade, qu’on a accroché au fauteuil, en s’harnachant à cinq à l’avant, tels des chevaux tirant un char romain. On a marché tout du long (faut pas abuser) mais on prenait beaucoup de place… 😇.”

“Il y a quelques années, je travaillais dans une grosse entreprise. Un jour, un collègue vient me voir pour me dire qu’un des RH (que je ne connaissais pas) devait courir le marathon mais s’était blessé, et il cherchait à refiler son dossard. [...] Je vais donc voir le gars en question. Je dis "le gars" mais on était plus sur un monsieur. C’était un chef de service, très propre sur lui, la cinquantaine élégante, un peu pincé. Je pensais tomber sur quelqu’un de décontracté mais il était distant, manifestement déçu de ne pas pouvoir courir. Je tente une blague réconfortante genre "tant pis, le record du monde ne tombera pas cette année haha" mais je vois qu’il ne sourit même pas, rien. J’ai l’impression d’être un huissier qui vient saisir ses meubles. Bref, on s’arrange pour que je puisse récupérer le dossard. Je vais à la running expo, je me rends au stand pour récupérer le dossard. Et bon, à ce marathon, sous le numéro de dossard, vous aviez votre prénom. Mais là, en lieu et place du prénom, il y a marqué… Dracula. Je vois ça, j’ai un moment d’hésitation. Sachez que Dracula n’est pas une variante de son prénom ou de son nom (je prends un exemple, mais il ne s’appelait pas Didier Dracule), car vraiment, ça n’avait rien à voir. [...] Mais donc, j’ai couru, un peu honteux, avec le dossard Dracula. J’ai eu droit à quelques “Allez Dracula” pendant la course, c’était spécial. [...] Après la course, je suis passé le remercier mais je n’ai pas osé lui en parler. Je n’ai jamais osé en parler au travail (pas envie que ça me retombe dessus), je n’en ai parlé qu’à mes amis. Il est resté dans mes souvenirs comme le Vampire DRH.”

“Contexte : 3e marathon en octobre 2024 préparé avec un plan Campus de 26 semaines aux petits oignons 😁. À ce moment-là, j'étais avec ma copine depuis peu et elle n'avait jamais rencontré ma famille. Elle qui n'était déjà pas très à l'aise, je lui dis qu'elle pourra les rencontrer seulement une fois que je serais arrivé. [...] Le jour J arrive, je cours mon marathon et passe la ligne d'arrivée avec un PR en poche. [...] Après avoir pris un peu de ravitaillement, je rejoins ma famille et leur présente très succinctement ma copine avant de m'asseoir par terre en fixant le sol. Moi qui avais promis de faire la conversation pour qu'elle ne soit pas trop gênée, c'était loupé 😅.”

“En 2024, j’ai fait le marathon de Vienne. À l'arrivée à l'aéroport, les valises défilent sur le tapis mais je ne vois pas la mienne... Je stresse, je m'agace puis je comprends 😭 : elle n'est pas là. Nous sommes vendredi soir et je n'ai pas de vêtements de sport ni de chaussures. Dilemme : ne pas courir ou courir, mais avec une tenue 100 % neuve ? Si ça ne tenait qu'à moi, j'optais pour la première solution tant mon moral était au plus bas. Mais j'étais avec des copains qui avaient le même objectif… “Si tu ne cours pas, alors nous non plus !”. Le lendemain, veille de course, on part à l'assaut du salon du marathon. On parcourt les stands pour dénicher une paire de chaussures à ma taille, des chaussettes, etc. Heureusement que, dans mon malheur, un pote utilisait la même marque de gels que moi. On a partagé son butin et hop ! Même si cela n'est pas recommandé, cette adversité m'a motivé à fond. Je savais que j'avais fait de gros progrès et que le RP devait être à l'arrivée. Résultat : RP battu de 8 minutes. Une histoire que je raconte avec plaisir mais qui aura été un moment horrible. Depuis, j'organise mes valises différemment 🤣.”

"Lors du premier marathon d’Auxerre, les organisateurs ont demandé à notre Guy Roux national de donner le départ. Le speaker fait le décompte classique : 5 minutes, 4 minutes, 3 minutes. [...] À 1 minute, ils donnent le starter à Guy Roux [...] mais il pense qu’il faut y aller tout de suite et il donne donc le départ… 50 secondes trop tôt. 😂"

“À Florence, en 2019, fin de marathon. Mon RP se joue à quelques secondes, il doit rester moins de 2 kilomètres quand un bénévole crie [...] “ultimo, ultimo !”… Comment ça, “ultimo” ? Je regarde ma montre qui indique 40,5 kilomètres. Pourtant, je passe effectivement le panneau 41. Ma première pensée, c’est que soit les Italiens se sont plantés dans l’affichage, soit que j’ai couru le dernier kilomètre en 3’50 (🤪), mais surtout, je vais bien battre mon RP... J’apprendrais le soir que suite à une fuite de gaz dans un immeuble, les organisateurs ont dû modifier le parcours pour des raisons de sécurité, amputant celui-ci de près de 500 mètres !”

Tu es en panne d’inspiration pour encourager tes proches avec humour lors de leur prochain marathon ? Voici quelques idées de punchlines qui sauront leur (re)donner le sourire (et divertir les autres coureur(se)s, et le public aussi) !

Internet regorge de pépites ! Parmi les plateformes sur lesquelles tu peux trouver des photos, des vidéos ou encore des GIFS mêlant humour et marathon, il y a : Les Genoux dans le GIF, leur regard pointilleux et leurs taquineries pince-sans-rire, voire carrément hilarantes ; le compte Instagram Campus, qui s’inspire des défauts des coureur(se)s et des erreurs qu’ils commettent en général à l’entraînement et en course pour charrier ces dernier(ères) ;  ou encore Clem qui court, un OVNI qui fait des ravages tant ses vidéos sont originales et loufoques, et que ce personnage sans prise de tête renouvelle le regard que l’on porte sur notre sport. En bref, si tu cherches à rire de la course à pied, tu as largement de quoi consolider tes abdos et ton périnée !

Tandis que certain(e)s en sont largement doté(e)s, que d’autres peinent parfois à en saisir les subtilités, l’humour ne fait pas l’unanimité et c’est à cela qu’il doit son succès : car pour faire jaser, il faut diviser. L’humour sauve de tout, surtout d’un cercle vicieux dans lequel on s’enferme parfois au cours de l’effort lorsqu’on rumine à coup de “je ne suis pas dans un bon jour”, “j’aurais dû partir plus lentement”, et “je ne suis même pas encore rendu(e) à la moitié de la course !”. Chris Maker disait que “l’humour est la politesse du désespoir”, et il avait bien raison, parce qu’aussi désespérant que soit un marathon, l’on finit toujours par en rire… et par y revenir !