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Courir avec des enfants : une histoire de passion… et un air de famille !

Manon

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20 min de lecture

Sommaire

Peut-on littéralement courir avec son enfant ?

🤔 Peut‑on courir avec une poussette ?

La flexibilité : le mot d’ordre par excellence pour courir quand on a des enfants

Conseils pratico-pratiques pour bien s’organiser pour courir lorsqu’on a des enfants

👩🏾‍❤️‍👩🏿 Pour les couples

💁‍♀️ Pour les parents solo(a)s

10 bonnes raisons de s’adonner à la course à pied quand on a des enfants… et de courir avec eux !

1. Parents heureux = enfants heureux

2. Courir en duo/en groupe avec ses enfants : partage et connexion garantis

3. Éveil au mouvement et à la santé

4. Développement de compétences

5. Découverte de la nature et de l'environnement

6. Apprentissage de la patience et de l'adaptation

7. Courir avec plaisir : quand la course à pied devient un jeu

8. Prévention de la sédentarité

9. Humilité et résilience : un combo qui s'appréhende dès l'enfance (et que de nombreux adultes n'ont malheureusement toujours pas acquis)

10. Héritage et transmission

Courir avec un enfant : elles l’ont fait (et elles le font encore !)

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Tu es un(e) adepte de la course à pied et tu viens de devenir maman/papa ? Tu as des enfants et tu souhaites t’adonner à ce magnifique sport — en toute objectivité (c’est faux) — qu’est le running ? Bonne nouvelle : tu peux tout à fait concilier ta vie de famille avec ta pratique sportive. Bien entendu, cela requiert de l’organisation, beaucoup d’adaptation, et surtout de la motivation… mais crois-nous, le jeu en vaut largement la chandelle ! Dans cet article, on te divulgue nos tips pratico-pratiques pour courir avec un enfant, nos conseils pour initier/poursuivre sa pratique sportive lorsqu’est parent (et ce, sans culpabiliser), et bien sûr, un florilège de bonnes raisons de s’adonner au running quand on est maman/papa ! C’est parti ! 🚀

Peut-on littéralement courir avec son enfant ?

Oui. Je suis moi-même maman et je cours parfois avec mes enfants (enfin, un à la fois seulement), c’est donc possible. Bien sûr, tout dépend de l’âge de ton enfant, de sa condition physique de base et de ses envies. Comme un adulte qui débute la course à pied, il faut y aller progressivement et être à l’écoute des sensations de ton enfant. Tu peux commencer par effectuer quelques foulées avec lui, puis alterner avec de la marche à pied, et vice versa pendant environ 10 à 15 minutes. Évidemment, plus ton enfant est jeune, plus la balade sera de courte durée ; on parle ici de balade, car pour un enfant, il n’est pas question d’entraînement, mais vraiment de prendre l’air, de se dépenser de manière ludique avec son papa ou sa maman ! Sans pression. Et si tu as des ambitions pour ton enfant, sache que c’est en tenant à distance tes attentes envers lui et le plaisir au cœur de sa pratique qu’il sera en mesure d’accomplir ses propres rêves ! Par ailleurs, avant de courir avec ton enfant, pense à consulter et à demander conseil à ton(ta) pédiatre ou ton(ta) médecin généraliste en amont.

🤔 Peut‑on courir avec une poussette ?

🐣 Pour les plus petits, il est également possible de courir avec une poussette. Attention de bien choisir son engin : la poussette doit être équipée de bonnes suspensions, confortable, ultra maniable, pourvue d’une capote pour protéger ton enfant du soleil, et cætera. Certaines poussettes sont d’ailleurs spécialement conçues pour répondre à la pratique de la course à pied (j’ai personnellement testé et approuvé un modèle, et si son prix est conséquent, je ne regrette cependant pas mon achat : il me permet de poursuivre ma pratique même lorsque mon conjoint n’est pas là pour s’occuper de notre bébé, de partager un moment unique et différent avec mon fils… et de montrer aux autres parents que c’est possible de faire du sport avec son enfant ; en prime ? Maman/papa est heureux(se) et bébé l’est aussi 🎉). Il est également judicieux d’être totalement disponible : adieu les écouteurs (mais emporte quand même ton téléphone, au cas où), tu profiteras de ta playlist ou de ton podcast préféré lorsque tu courras solo(a). Tu dois absolument pouvoir entendre ce que ton enfant a à te dire (même si les histoires qu’il te raconte n’ont ni queue ni tête ou que tu les as déjà entendues à mille reprises 🙈).

courir avec une poussette

🐥 Pour les enfants plus grands, désireux de bouger avec leurs parents, mais pas vraiment enchantés à l’idée de courir, leur proposer un accompagnement à vélo peut être une idée qui va leur plaire. Évidemment, on n’oublie pas les bidons et les casques, et surtout, on leur divulgue quelques consignes avant de monter en selle :

  • ne pas rouler trop vite,

  • respecter le code de la route,

  • ne pas traverser les axes routiers seul(e)s,

  • faire attention aux voitures,

  • faire attention aux piétons (souvent, les enfants fixent les gens qui arrivent face à eux et leur foncent droit dessus 😬).

La flexibilité : le mot d’ordre par excellence pour courir quand on a des enfants

Parce qu’on ne parle jamais mieux que de ce que l’on connaît, je peux témoigner du fait que mon kilométrage hebdomadaire n’est jamais le même. Ce dernier fluctue en fonction de mes objectifs sportifs, de mon état de fatigue, des besoins de mes enfants et des impératifs de mon conjoint. Et si une certaine rigueur est nécessaire pour inclure la course à pied à un quotidien déjà bien chargé, il n’empêche que savoir lâcher prise et ne pas faire preuve d’une rigidité démesurée est d’autant plus important. En effet, en demeurant inflexible et hermétique aux aléas de la vie quotidienne, on s’enferme dans une pratique qui n’a plus rien de satisfaisant : suivre un programme à la lettre tout en faisant la sourde oreille à tous les paramètres extérieurs dans lesquels cette dernière s'inclut est résolument contre-productif. Pour s’épanouir pleinement et durablement dans son sport, il est primordial de garder les idées claires, et cela passe évidemment par notre capacité à prioriser les éléments qui constituent notre vie. Par exemple, imaginons que notre enfant soit malade, qu’il ne puisse pas se rendre à l’école, et que nous soyons amené(e)s à travailler depuis notre domicile tout en prenant soin de lui. Si nous sommes épuisé(e)s à la fin de la journée (ce qui serait tout à fait justifié) et que nous sentons que l’entraînement qui nous attend ne s’apprête nullement à nous soulager, mais plutôt à nous éreinter davantage, ne forçons pas les choses ; choisissons de nous reposer. À l’image d’un(e) athlète sans enfant qui adapte son plan d’entraînement en fonction de son état de fatigue (entre autres), un(e) athlète qui est à la tête d’une famille doit savoir faire de même… et il(elle) n’en sera pas moins légitime. Juste plus intelligent(e). 💡

Et toi, quel est ton objectif ?

Conseils pratico-pratiques pour bien s’organiser pour courir lorsqu’on a des enfants

Concilier sa passion pour la course à pied et sa vie de parent peut sembler être un véritable marathon quotidien ! Mais avec un peu d'organisation et les bonnes astuces, il est tout à fait possible de trouver du temps pour chausser ses baskets.

👩🏾‍❤️‍👩🏿 Pour les couples

Parce qu’avec ton(ta) partenaire, vous formez une véritable équipe dans la vie, continuez sur cette lancée ! Tandis qu’à telle heure/tel jour, c’est l’un(e) qui court (assiste à un cours de poterie, sort marcher, lire, et cætera), un autre créneau horaire est consacré à l’autre membre de votre équipe. Lorsque chacun(e) profite d’un moment qui lui est dédié, tout le monde est plus enclin à être heureux personnellement et ensemble !

💁‍♀️ Pour les parents solo(a)s

Si tu as la chance de vivre à proximité de quelques membres de ta famille et que certains sont en mesure de t’aider, n’hésite pas ! Idem pour tes ami(e)s. Pourvu que tu leur fasses confiance et que ces dernier(ère)s soient disposé(e)s à t’apporter leur soutien, ne fait pas la fine bouche et mets de côté ta fierté de maman/papa qui souhaite tout gérer tout(e) seul(e)... c’est certainement possible, mais malheureusement au prix de ta santé mentale et physique. Et si tu ne disposes pas de personnes ressources autour de toi et que tu peux te le permettre financièrement, tu peux aussi collaborer avec un(e) baby-sitter une fois de temps en temps. Par ailleurs, une autre option pour courir lorsqu’on est seul(e) pour s’occuper de ses enfants et que l’on travaille consiste à négocier avec son(sa) employeur(se) : il(elle) t’autorise à partir courir sur tes heures de travail, et tu t’engages à rattraper ta charge de travail chez toi (en soirée, par exemple). Chez Campus, la pratique sportive est bien évidemment encouragée (d’ailleurs, elle nous permet d’être plus efficace dans notre travail puisque nous avons l’esprit libéré, et dans mon cas, beaucoup d’inspiration pour écrire). 

10 bonnes raisons de s’adonner à la course à pied quand on a des enfants… et de courir avec eux !

Tu cherches encore à être convaincu(e) quant aux bienfaits de la course à pied avec des enfants ? Nous t’avons trouvé 10 bonnes raisons de céder à la tentation ! 😍

courir en duo

1. Parents heureux = enfants heureux

Tu as peut-être déjà entendu cette phrase, “des parents heureux font des enfants heureux”... Et c’est bien vrai ! Savoir être un peu égoïste, dans le sens positif du terme, est essentiel. Autrement dit, tu dois penser à toi, prendre soin de toi, ne pas t’oublier. Être parent, c’est être constamment sollicité(e) et surtout responsable du bien-être d’un petit être humain… et cela a beau être un immense privilège et nous faire grandir quotidiennement, c’en est tout autant épuisant, tant mentalement que physiquement. Déconnecter de ce tourbillon de la vie qui bat son plein est primordial pour se reconnecter à soi et à ses enfants. Accumuler de la frustration lorsqu’on ne peut pas se dédier pleinement à soi, c’est être forcément moins disponible auprès de ses enfants, et par conséquent (et malgré nous), pas très agréable avec eux (zéro langue de bois ici : on a tou(te)s déjà prononcé un mot plus haut que l’autre alors que cela n’arrive pas lorsque nos batteries sont rechargées et que nous sommes épanoui(e)s). Alors si courir te rend heureux(se), ne fait pas l’impasse dessus, il en va de ton bien-être et de celui de tes enfants. 🙏

PS : Évidemment, la réciproque est vraie : enfants heureux rime aussi avec parents heureux. C’est un cercle vertueux, parfois interrompu, mais qu’il n’appartient qu’à nous de continuer à tracer, même imparfaitement.

2. Courir en duo/en groupe avec ses enfants : partage et connexion garantis

Courir avec ses enfants, ou courir devant eux lorsqu’ils viennent nous encourager à l’occasion d’une compétition (et inversement) est une merveilleuse façon de tisser des liens solides et de partager un moment privilégié loin des écrans et des sollicitations du quotidien. La course devient alors une activité commune, un prétexte à l'échange, un rendez-vous que l’on attend avec impatience et que l’on ne raterait pour rien au monde. 🥰

3. Éveil au mouvement et à la santé

Donner l’exemple à ses enfants d’un modèle parental sportif permet de leur inculquer dès le plus jeune âge le plaisir de bouger, l'importance de l'activité physique pour être en bonne santé et la valeur du temps pour soi. Courir avec eux ou assister à des compétitions en famille est aussi une manière d’appréhender les bienfaits du sport de façon ludique. 🤸🏿

Deviens ta propre légende !

4. Développement de compétences

Ce n’est un secret pour personne : courir développe l'endurance, la coordination, la force musculaire, et l’équilibre ; mais aussi la discipline, la persévérance, la confiance en soi et la capacité à gérer son effort et son stress. Pour les enfants, c'est aussi l’occasion parfaite de découvrir leurs propres capacités et d’apprendre à se challenger. La course à pied est riche en apprentissage sur soi et sur les autres : c’est notamment grâce à elle que l’on apprend à gagner et à perdre, et surtout, à comprendre qu’il ne s’agit pas de victoire ou d’échec sur ou contre les autres, mais simplement sur soi. Le fair-play, l’épanouissement personnel au contact des autres et via le mouvement… en voilà des leçons qui nous accompagnent tout au long de notre vie (alors autant les apprendre lorsqu’on est jeune ! 🤷🏻‍♂️).

5. Découverte de la nature et de l'environnement

Chaque fois que l’on enfile nos baskets est une opportunité d'explorer la nature, d'observer le paysage, de s'émerveiller des petites choses. C’est en appréciant le cadre dans lequel on court et qui permet d’accueillir nos foulées que notre conscience écologique s’éveille et que l’on mesure l’importance de préserver l’extérieur, pour ce qu’il est et ce qu’il nous apporte. Les enfants plus que quiconque en sont conscients et parviennent à sensibiliser leur entourage à cela. 🍀

6. Apprentissage de la patience et de l'adaptation

Courir avec un enfant est totalement différent d’une sortie running solo(a) ou accompagné(e) d’un(e) adulte. Il est primordial de savoir adapter son rythme à celui de son enfant, de faire preuve de patience et de l’encourager sans lui imposer de pression. Un enfant doit apprendre à écouter son corps et ses sensations, mais aussi à gérer son propre effort.

Idem lorsque nos enfants doivent comprendre qu’il est l’heure pour nous d’aller courir ou qu’ils nous encouragent en compétition : il leur appartient de dompter l’ennui qui les guette parfois. Et si cette idée te fait culpabiliser, nous tenons d’emblée à te rassurer : les enfants ne s’ennuient jamais bien longtemps, et vos retrouvailles n’en seront que plus belles. ✨

courir en groupe

7. Courir avec plaisir : quand la course à pied devient un jeu

Afin d’assurer le plaisir que l’effort leur procure et la pérennité de leur pratique, il est essentiel que la course à pied demeure un jeu pour les plus jeunes ; jamais une contrainte (nous devrions en prendre de la graine, nous, les adultes !). Et parce qu’il est plus motivant pour eux de courir après quelque chose plutôt qu’après les autres, songer à leur inventer des parcours, des chasses au trésor ou encore des défis amusants sont d’excellentes manières de conférer davantage de caractère ludique à leur pratique sportive. Et si tu doutes que cela ne soit nécessaire, nous te suggérons de repenser à toutes les fois où des adultes t’ont demandé après quoi tu courais, “bah oui, au foot, on court derrière un ballon, mais en course à pied, tu ne cours après rien du tout… tu dois t’ennuyer quand même, non ?”. 🤔

8. Prévention de la sédentarité

À une époque où les enfants (et les adultes aussi) sont de plus en plus sédentaires, leur proposer de s’adonner à la course à pied avec leurs parents ou par eux-mêmes (en club, par exemple) est une excellente initiative pour lutter contre ce phénomène et leur donner le goût du mouvement et de l’effort. Évidemment, comme toute pratique récemment initiée — et ce, peu importe notre âge — cela risque d’être un brin difficile au début, peut-être même un peu désagréable. Il nous incombe alors de les rassurer autant que possible quant au fait que cela soit tout à fait normal, et qu’ils connaîtront alors la joie immense de progresser d’autant plus rapidement. ↗️

9. Humilité et résilience : un combo qui s'appréhende dès l'enfance (et que de nombreux adultes n'ont malheureusement toujours pas acquis)

On ne le répétera jamais assez : il est crucial de ne pas imposer ses propres objectifs de performance à un enfant. Cela conduira en effet inéluctablement à en faire un adulte stressé, soucieux de contenter les autres et terrifié à l’idée de ne pas y arriver. Autant éviter, non ? Par ailleurs, il est fort probable que la pression répétée conduise un enfant à rejeter totalement la course à pied, voire tout effort physique. Aussi, la joie de courir, l'exploration et le plaisir partagé doivent primer sur la vitesse ou la distance accomplies. Soyons fier(ère)s de nos enfants avant de louer leurs prouesses, faisons-leur comprendre que leurs performances ne les rendent pas plus légitimes à nos yeux et que leur valeur intrinsèque ne tient qu’à leur bon cœur et à leurs actes. 🫶

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10. Héritage et transmission

Transmettre sa passion pour l’effort (qu’il s’agisse de course à pied ou non), est un cadeau précieux qui peut accompagner un enfant tout au long de sa vie, lui donnant un outil efficace pour gérer son stress, se sentir bien et explorer le monde.

⚠️ Attention toutefois au poids de l'héritage : répétons à nos enfants combien leurs propres trajectoires sont tout aussi belles et dignes d’intérêt que les nôtres. Valorisons leurs choix, même s’ils sont différents de ceux que nous aurions nous-mêmes effectués. Ton fils ou ta fille rêve de faire du handball, du cyclisme ou de la gymnastique ? Encourage-le(la) à s’accomplir dans l’activité physique qui le(la) fait vibrer… Toi ? Tu peux toujours te réaliser à travers celle que tu as choisie pour toi (et pourquoi pas te découvrir personnellement une passion pour le sport de ton enfant… grâce à lui !). En bref : tout le monde est content ! 🤩

Courir avec un enfant : elles l’ont fait (et elles le font encore !)

  • La redoutable et très joviale ultra-traileuse, Audrey Tanguy a accouché de son fils en juillet 2024. Cette saison, la professeure d’EPS (oui, on envie ses élèves !) a remporté le Marathon des vins de la côte châlonnaise sans préparation spécifique, en 2 heures et 56 minutes 🤯, elle termine 4e du Grand Raid du Ventoux 50K, son prochain objectif sera la CCC (101 kilomètres, 6 050 mètres de dénivelé positif), le 29 août 2025. 

Audrey Tanguy
  • L’inspirante triathlète et véritable force de la nature, Manon Genêt, est devenue maman de jumelles en mars 2024. Elle a repris la compétition — pour le plaisir de participer et de bouger — quand ses filles avaient quatre mois lors du Yotta XP (un aquathlon). Après une pause loin des compétitions, le temps d’adapter son rythme d’entraînement et de vie à celui de ses filles qui grandissent, elle a annoncé sa reprise du triathlon à l’occasion du triathlon Bayman, le week-end du 11 et 12 octobre 2025, dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Manon Genêt
  • On ne présente plus l’incroyable et sympathique Anaïs Quemener ! Elle a donné naissance à son fils le 30 janvier 2025… et franchit la ligne d’arrivée du marathon du Festival du triathlon et du multisport du château de Chantilly seulement quatre mois plus tard, qui plus est, victorieuse en 2 heures et 45 minutes… son fils dans les bras. On peut définitivement pleurer d’émotions ! 🥹 Anaïs s’alignera sur le quintuple marathon du Bretzel Ultra Tri (5 marathons en 5 jours sur un circuit d’un peu plus d’un kilomètre), du 23 juin au 6 juillet, à Colmar. Juste parce que c’est bon de le dire : Anaïs a combattu un cancer du sein, diagnostiqué lorsqu’elle avait seulement 24 ans… et son record sur marathon est de 2 heures, 28 minutes et 43 secondes. Ok !

Anaïs Quemener
  • On peut aussi citer la pétillante et tout aussi impressionnante Hélène Léger, maman d’une petite fille qui n’est maintenant plus un bébé (elle la surnomme “Mini Martine” sur les réseaux sociaux), mais qui doit toujours composer entre sa vie professionnelle, sa vie familiale… et une préparation aux championnats du monde des 24 heures, qui auront lieu à Albi, les 18 et 19 octobre 2025, la veille de ses 43 ans. Hélène est notamment championne de France 2024 des 24 heures et victorieuse sur l’édition 2021 de l’Ultra Marin (175 kilomètres, 1 430 mètres de dénivelé positif). Rien que ça !

Hélène Léger

Tu en conviendras certainement, toutes ces femmes sont fort inspirantes ! Nous tenons toutefois à souligner que notre intention, en exposant leurs parcours respectifs, n'est aucunement de te faire culpabiliser ou de t’inciter à te comparer à elles. Nous espérons simplement qu’elles te donneront l’élan qu’il te manque peut-être pour te (re)lancer dans la course à pied et pour prendre du temps pour toi. Tu le mérites. 🙏

PS : Si nous n'avons choisi que des femmes pour illustrer le fait qu'il est possible de courir, et de surcroît, de performer lorsqu'on a des enfants, c'est parce qu'en 2025, c'est toujours majoritairement aux femmes qu'il incombe de s'occuper de leurs enfants, tout en travaillant, en faisant du sport et en assurant une grande partie (sinon la totalité) des tâches domestiques. Une petite haie d'honneur nous semble donc de rigueur pour ces héroïnes, tu n'es pas d'accord avec nous ? 👑

En somme, que tu souhaites débuter la course à pied ou maintenir ta pratique en étant parent, c'est tout à fait possible ! Que ce soit en duo avec ton enfant, en groupe (au sein d'une association ou d'un club) ou solo(a), le secret des parents qui courent réside dans l'adaptation. N'oublie pas nos conseils de sécurité lorsque tu cours avec ton enfant, l'importance du confort de ta poussette (pour toi comme pour ton bébé), et la nécessité d’emporter ton téléphone (juste au cas où) et de laisser tomber ta musique lorsque tu cours avec eux. Sois le(la) guide de ton enfant en lui prouvant qu’il est possible de courir avec lui s’il le désire, et de courir pour toi aussi. Après tout, il paraît que le sport, c’est l’école de la vie ; pas vrai ? 🌈

Manon

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Et toi, quel est ton objectif ?