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Au bout de combien de temps voit-on des progrès à l'entraînement ?

Nicolas

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La patience est la clé de la progression

L'entraînement n'est pas un long fleuve tranquille

L’entraînement, ça n’est pas un long fleuve tranquille. On aimerait que ce soit aussi simple que « je m’entraîne et je suis capable de ressentir les progrès dès le prochain entraînement ».

C’est possible que ça se passe comme cela, mais pour le voir, il faut construire tout son entraînement autour d'une logique de progression, lente et contrôlée. Ainsi d'une semaine sur l'autre, on va faire une séance légèrement plus difficile que la précédente et réussir cette séance. On va repousser un peu plus le moment où ça devient difficile.

La patience est la clé de la progression

La progression est assez petite d’un entraînement à l’autre donc il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’énorme. De la même manière, toutes les séances ne sont pas censées être courues à fond. Savoir à quel moment nous allons devoir/pouvoir vraiment forcer est important.

Par exemple, on va passer de 4x6’ au seuil à 5x6’ la semaine suivante, et se rendre compte qu'au final ce n'est "qu'une série de plus". On va arriver à faire 4 intervalles avec confiance parce qu’on l'a déjà fait. Et on va finalement réussir à tenir le 5e, dans la difficulté mais on va le tenir.

Au final, chaque semaine est un petit pas de plus vers la progression, chaque semaine est un petit challenge surmontable. C'est pour cela qu’un entraînement structuré, avec une vraie logique dans l’enchaînement des séances est extrêmement motivant. Chaque semaine on va un peu plus loin et on voit l’effet du travail effectué la semaine précédente. Avec la méthode Campus, on vous donne les outils pour comprendre vos séances, pourquoi vous les faites. C'est plus motivant de savoir où l'on s'en va et quels en sont les répercussions sur notre progression non ?

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L'entraînement n'est pas un long fleuve tranquille

La progression n’est pas toujours linéaire et il ne faut pas s’en inquiéter. Parfois la fatigue prend le dessus. Que ce soit une fatigue physique liée à l’enchaînement des entraînements, une fatigue mentale liée à votre niveau de stress ou tout simplement une mauvaise journée, une mauvaise nuit, un début de maladie, ou tout autre aspect du quotidien qui peut changer vos sensations. On le disait, l’entraînement n’est pas un long fleuve tranquille ! On a régulièrement l’occasion de ressentir la progression… Mais parfois il faut aussi faire le dos rond et juste « faire le job » à l’entraînement en acceptant que les progrès vont arriver plus tard !

Le but n’est pas de se sentir toujours fort à l’entraînement.

C’est bon de ressentir de la difficulté parfois et de devoir aller chercher au fond de soi l’énergie nécessaire pour finir un entraînement (ou ne pas le finir mais avoir donné le maximum qu’on avait en nous ce jour-là). Le jour d’une course, on sait que la fin sera difficile, c’est toujours le cas, c’est normal, c’est voulu. Travailler cet aspect à l’entraînement est important.

La différence, c’est que le jour d’une compétition, on fait tout pour arriver à 100% de ses capacités. On réduit l’entraînement, on se repose. Et une fois le départ donné, on sent que les jambes n’ont rien à voir avec celles de l’entraînement. C’est pour cela que la compétition reste le meilleur moyen de jauger sa progression.

Mais attendre une compétition pour voir ses progrès ça peut être frustrant ! Donc planifier son entraînement de manière que, chaque semaine, les séances augmentent légèrement en difficulté, en plus d'être une méthode très efficace pour progresser, cela reste la meilleure méthode pour voir que ce que l’on fait est utile et nous motiver à nous entraîner !

Nicolas

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