Comment se motiver pour aller courir ?

Se lancer dans la course à pied demande un brin de volonté, une énergie à mobiliser et une envie parfois à réveiller. Et pourtant, à chaque fois que l’on chausse ses baskets, on retrouve ce mélange de plaisir et de dépassement de soi. Alors comment trouver et cultiver le plaisir du running ? Comment se motiver durablement pour aller courir ?

La motivation pour courir ne tombe pas du ciel : elle se construit, se ravive au quotidien et, parfois, peut s’essouffler.

Courir, surtout en tant que débutant(e) ou après une reprise d’entraînement, peut sembler insurmontable. La respiration s’accélère, les muscles se réveillent. Dès les premières foulées, la dépense énergétique est réelle : le rythme cardiaque monte, le souffle s’accroche. Face à cette réalité, on hésite, on repousse et on ancre dans son esprit que courir est fatigant, exigeant, presque inaccessible. 

En réalité, commencer doucement, en alternant marche et course par exemple, permet d’y aller progressivement, physiquement comme mentalement, et d’éviter ce type de découragement.

Le manque de motivation en course à pied (et plus largement) s’explique aussi par un facteur mental que nous partageons tous : la fameuse flemme. Quand l’appel du canapé est tentant, quand la météo n’inspire pas, quand la fatigue pointe le bout de son nez, l'entraînement passe au second plan. Le contexte joue : mauvais temps, chaleur écrasante, manque de sommeil, planning saturé… tous ces éléments fragilisent la volonté d’aller courir. 

Pourtant, après chaque sortie, c’est la récompense assurée : la décharge d’endorphines, l’énergie retrouvée, le plaisir du devoir accompli. C’est ce retour positif qui, en conditionnant le cerveau, peut renverser la tendance sur le long terme.

Sans régularité, tout s’effrite : la forme, la confiance et la motivation justement ! Une absence prolongée d’entraînement provoque une désadaptation rapide et le retour n’en est que souvent plus difficile. À l’inverse, instaurer une routine solide (aller courir les mêmes jours chaque semaine, à heures fixes) instaure une habitude. Et une habitude, après quelques semaines, devient naturelle.

La course à pied récompense la persévérance, les petits progrès et petites victoires s’accumulent. Et c’est cette accumulation de petits pas qui nourrit à son tour la motivation et l’envie, au-delà de la performance.

Trouver la motivation, ce n’est pas attendre qu’elle vienne, c’est avant tout savoir la susciter.

Un objectif donne un cadre, un sens à l’entraînement. Cela peut être : 

Le mot challenge est ici positif : il donne une temporalité (voire une date limite précise), une direction et un but. 

💡 Bien sûr, l’objectif doit être adapté au niveau (débutant(e)s, reprise d’activité, etc.) pour rester réaliste et motivant. Un objectif hors de portée peut générer frustration et abandon, or le plaisir doit rester central.

Pour nourrir l’objectif, il est utile d’avoir un plan d’entraînement. Avec un coach ou via une application spécialisée comme Campus, on dispose de séances planifiées à l’avance, variées, adaptées. 

👉 Les bénéfices : on sait quoi faire, on suit ses progrès et on évite la monotonie. Comme l’expliquent les spécialistes, un plan d’entraînement en course à pied doit être progressif, individualisé et prendre en compte la récupération pour éviter le surentraînement qui, lui aussi, peut nuire à la motivation.

L’entraînement en duo ou en groupe stimule la plupart es coureur(se)s. L’engagement envers un(e) partenaire crée un effet levier pour sortir les jours où l’on a moins envie. De plus, l’échange, le partage de l’expérience, la camaraderie augmentent le plaisir à courir, renforcent la régularité, diminuent la charge mentale.  Inviter un(e) ami(e), rejoindre un groupe de running local ou se fixer un créneau commun peut ainsi être un excellent coup de pouce pour la motivation. À méditer.

Pour certain(e)s, la motivation se cache dans les détails : une playlist de musique qui donne le rythme, une montre connectée qui affiche les progrès, un chrono à battre, une alimentation équilibrée pour récupérer plus vite. Ces petits repères du quotidien soutiennent la discipline et rappellent que chaque sortie est une victoire sur soi-même. De quoi te donner envie de courir !

La motivation se cultive aussi au fil des saisons… même quand les conditions sont moins favorables.

L’hiver, le manque de luminosité, le froid, la pluie ou la neige peuvent être fortement décourageants. Pourtant, quelques stratégies permettent de transformer la météo en alliée. 

🧠 Et n'oublie pas le mental : adopte des mantras tels que “je vais courir pour me sentir vivant(e)”, “je vais sortir car ce sera plus facile demain” pour créer un soutien non-négligeable. En hiver, l’élan vient souvent du premier pas.

À l’inverse, l’été présente ses propres défis : chaleur écrasante, envie de paresser, programme de vacances chargé, etc. 

Pour garder la motivation : 

🙏 Et surtout, relie l’entraînement au plaisir : pourquoi ne pas combiner course et baignade ou faire d’un footing un rendez-vous social ?

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Être un(e) coureur(se), c’est d’abord accepter que la motivation fluctue et que c’est normal. Ensuite, il s’agit de poser les jalons : un objectif, un plan, une routine et parfois un(e) partenaire pour faire de l’entraînement un acte choisi. Enfin, garder cette flamme toute l’année demande d’adapter sa stratégie aux saisons, aux aléas, à soi-même. En route vers vos progrès !