Asics SaintéLyon : résultats précédents, records et anciens vainqueurs

Qu'as-tu prévu de faire dans la nuit du 29 au 30 novembre 2025 ? Pour près 9 000 coureur(se), ce sera le grand rendez-vous de la 71ème Asics SaintéLyon, avec un parcours inédit entre le Parc des Expositions de Saint-Etienne et la Halle Tony Garnier de Lyon. Si tu veux être incollable sur cette course mythique, connaître les résultats des éditions précédentes de la SaintéLyon, ses plus grands exploits, ses records, et tout savoir sur l’édition 2025, tu es au bon endroit !

La SaintéLyon est un monument de la course à pied. La Doyenne des courses nature réunit des coureur(se)s de tous bords. 

La course a été créée en 1952. À l’origine, c’était une randonnée pédestre chronométrée entre les deux métropoles de la région Rhône-Alpes, Saint-Étienne et Lyon. La SaintéLyon est devenue officiellement une course à pied en 1977. La course prend le nom de SaintéLyon en 1992. Depuis, le départ est donné à Saint-Etienne. 

La SaintéLyon est-elle un trail ? Le sujet alimente sans cesse les débats. Si on se réfère à la définition du trail donnée par l’ITRA (International Trail Running Association), un trail comprend au maximum 20 % de routes cimentées et goudronnées. Or, cette proportion tourne autour de 35 % sur la SaintéLyon. En réalité, la SaintéLyon est une course hybride, ni vraiment un trail, ni vraiment une course sur route, qui réunit plusieurs familles de coureur(se)s de tous niveaux. Cela fait tout son charme. L’organisation la définit comme un “Running Raid nocturne”. 

Le parcours est roulant (environ 25 mètres de dénivelé positif par kilomètre), avec quelques passages escarpés. La technicité varie en fonction des conditions, rarement clémentes à la fin du mois de novembre (froid, pluie, neige, verglas, boue, etc.). Une chose est sûre, il faut s’attendre à passer beaucoup d’heures dans la nuit et le froid !  

👉 D'ailleurs, si tu veux savoir comment t'habiller, c'est par-ici !

Le parcours de cette grande classique est régulièrement modifié. À l’origine, la distance était de 63 kilomètres, soit celle entre Saint-Etienne et Lyon par la route. Ce chiffre est monté à 72 kilomètres en 2016, 81 kilomètres en 2018, pour redescendre à 77 kilomètres en 2021 et remonter à 81 kilomètres en 2024 pour un dénivelé record de 2 500 mètres. Le parcours de l’édition 2025 a été renouvelé à 40 %. Il est annoncé à 79,6 kilomètres, dont 10 kilomètres inédits, pour 1 950 mètres de dénivelé positif. 

7 329 participant(e)s solo sont inscrit(e)s rien que sur la SaintéLyon en 2025, ainsi que 1 638 participant(e)s supplémentaires sur les différents relais, à 2, à 3 ou à 4, soit environ 9 000 athlètes sur la course reine. 

Au total, l’événement rassemble environ 18 500 coureur(se)s sur l’ensemble des courses : LyonSaintéLyon (160 km), SaintéLyon (80 km), SaintExpress (45 km), Saintésprint (24 km) et Saintétic (13 km). La proportion de femmes est beaucoup plus importante sur les formats courts que sur les formats longs. 

Triple vainqueur de l’épreuve, Thomas Cardin est absent cette année et ne peut prétendre se rapprocher cette année du record de victoires sur la SaintéLyon. 

Depuis que la course est devenue officiellement SaintéLyon en 1992, sept athlètes se sont imposé(e)s à plusieurs reprises dans la capitale des Gaules : cinq hommes et deux femmes. 

👉 Michel Delore a remporté huit fois le Raid Lyon-Saint-Etienne ou Saint-Etienne-Lyon (63 kilomètres) entre 1970 et 1980. Chez les femmes, Anne-Marie Chapelle a gagné quatre fois ce Raid dans les années 1970. Idem pour Ginette Baudrand dans les années 1980. Ces résultats ne sont pas pris en compte dans les victoire de la SaintéLyon au sens strict.

Comme les parcours évoluent d’une année à l’autre, on ne peut pas comparer les chronos réalisés sur l’épreuve. Le record historique appartient à Jean-Franck Proietto en 4 heures 19 minutes et 55 secondes (1994) mais sur un parcours de 63 kilomètres. Il faut aussi garder en tête que les conditions météo jouent sur le chrono final. Finalement, les cotations UTMB sont plus révélatrices que les chronos bruts. 

Dans ce domaine, Andreu Simon Aymerich est le numéro 1, avec une cote ITRA de 915 en 2022. Thomas Cardin complète le podium avec des cotations de 902 en 2022 et 901 en 2023. 

Chez les femmes, Julie Roux a réalisé un score de 771 en 2023 (20ème au classement scratch). Sarah Vieuille est deuxième avec 768 en 2022 (16ème au scratch) et Camille Bruyas troisième avec un index de 756 en 2019 (19ème au scratch). 

Que tu sois engagé(e), supporter ou simplement curieux(se), voici comment suivre la prochaine édition de la Asics SaintéLyon !

Tous les résultats et classements de la SaintéLyon depuis l’édition 2007 sont disponibles sur le site de l’ITRA. Sur le site ou l’application Livetrail, tu retrouveras les résultats détaillés des éditions 2013 à 2024 de la SaintéLyon. Il suffit de cocher l’année recherchée dans l’onglet “éditions précédentes” en haut à droite de l’écran. 

Pour un suivi complet de la course, non seulement de la tête de course mais aussi de tes coureur(se)s favori(te)s, une seule adresse : Livetrail. Le site et l’application proposent des tableaux de passage et classements complets. 

Chez les hommes, Thomas Cardin a engrangé une troisième victoire, en 5 heures 52 minutes et 21 secondes. Il s’est imposé devant l’Américain Ben Dhiman et le Polonais Andrzej Witek. Chez les femmes, Marie Goncalves a raflé la mise en 7 heures 03 minutes et 27 secondes, devant Adeline Martin et Eleanor Davis. Marie Goncalves avait terminé 2ème en 2023 après avoir remporté la SaintExpress en 2021 et la SaintéSprint en 2022. 

Les conditions météo jouent beaucoup sur le taux d'abandon. Ce taux fut de 20 % lors de l'édition 2018, qualifiée de dantesque. Il est descendu à moins de 10 % lors des dernières éditions, beaucoup plus clémentes : 8 % d’abandons en 2023, 7,5 % en 2024, essentiellement à cause des barrières horaires. Il y a eu 6 249 finishers sur la Asics SaintéLyon 2024 dont 706 femmes. 

Le temps médian a été de 11 heures et 57 minutes en 2024. En sachant que les départs sont donnés entre 23 heures 30 et 00 heures 30, cela signifie que le cœur du peloton rallie la Halle Tony Garnier aux alentours de midi le dimanche. L’heure limite pour rallier l’arrivée est fixée à 16 heures 30. Cela correspond à une vitesse moyenne de 5 km/h. 

Livetrail assure le suivi en temps réel de chaque participant(e). Des webcams sont installées à chaque point de contrôle de la course. De plus, Extra Sports assure le suivi vidéo intégral de la course, de 22 heures à 7 heures du matin, avec invité(e)s en plateau sur sa chaîne YouTube.

La Asics SaintéLyon 2025 s’annonce beaucoup plus ouverte chez les hommes que chez les femmes. Cependant, une surprise est toujours possible dans cette course si particulière.

En l’absence de Thomas Cardin, blessé, l’Espagnol Andreu Simon Aymerich peut viser un deuxième sacre sur la AsicsSaintéLyon après celui de 2022. Cependant, il y a d’autres candidats crédibles à la victoire chez les Français. À commencer par Antoine Charvolin, deuxième en 2023, Hugo Deck, vainqueur de la Maxi-Race 2025, ainsi que Virgile Moriset, quatrième de la Asics SaintéLyon en 2024 et deuxième du 90 km du Mont-Blanc en 2025.

Attention également au local de l’étape, Loïc Rolland, huitième de la CCC en 2025, et à Benjamin Polin. Si les conditions ne sont pas trop difficiles, cet excellent routard (deuxième meilleur français de tous les temps sur 100 km) aura une belle carte à jouer. Un dernier athlète pourrait mettre tout le monde d’accord. Sylvain Cachard possède le meilleur index UTMB parmi les engagé(e)s, avec 915. Il est le plus rapide du lot sur courtes distances, mais il est encore novice sur les efforts autour de six heures. 

Chez les femmes, la hiérarchie est beaucoup plus claire Mais la SaintéLyon peut réserver des surprises et résultats imprévisibles. Dauphine de Marie Goncalves en 2024 pour sa grande première sur la “Doyenne”, Adeline Martin est l’immense favorite. L’ex-championne du monde reste sur une solide troisième place au Grand Trail des Templiers. Aura-t-elle suffisamment récupéré ? Les autres prétendantes à la victoire ou à un podium sont Claire Bannwarth — surnommée “Lapin DuDuracell” — pour sa propension à enchaîner les ultra-trails, Diane Rassineux (28ème à l’OCC 2025) et Jeanne Garreau (vainqueur du marathon de Lyon 2025). 

Tu as tous les éléments, présents et passés, qui te permettront de suivre la Asics SaintéLyon dans les meilleures conditions et retrouver tous les résultats et classements à l’issue de la course. La 71ème édition s’annonce palpitante… et froide. ❄️ Bon courage à tous les engagé(e)s !