Tout comme un(e) marathonien(ne) : l'art de vivre du marathon au quotidien

25 min de lecture
Sommaire
Qu’est-ce qu’un(e) marathonien(ne) ?
Depuis quand faut-il être adepte de la course à pied pour courir un marathon ?
Faut-il courir tous les jours pour faire un marathon ?
Manger sainement, dormir 8 heures par nuit, donner la priorité à l’entraînement et à sa préparation : des prérequis pour courir un marathon ?
Quelles sont les qualités nécessaires pour courir un marathon ?
Pourquoi tant de personnes souhaitent courir un marathon ? Quel sens donner à cet effort et à cette distance mythique ?
Des marathonien(ne)s pas comme les autres…
Le/la marathonien(ne) en mots-fléchés : synonymes et définitions

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Tu te surprends parfois à penser « si seulement j’étais comme un(e) marathonien(ne) » ? ✋ Tttttt laisse-nous te dire une chose : tu es très bien comme tu es. Évidemment, comme chacun(e) d’entre nous, tu peux certainement mieux faire. Et si, pour toi, cela rime avec le fait de devenir marathonien(ne), eh bien nous devons avouer que ton objectif est louable, enfin, du moins, qu’il nous parle ! Dans cet article, Marine Gibard (aka @coursptitetomate) décrypte l’idée que l’imaginaire collectif se fait souvent des marathonien(ne)s, afin de déconstruire ce mythe, de lui redonner ses lettres de noblesses, mais aussi dans l’optique de te donner les clés nécessaires à la construction de ta propre légende personnelle : celle qui te ressemble, qui te fera progressivement évoluer vers une meilleure version de toi-même, et que tu prendras plaisir à réaliser, même dans la difficulté.
👋 Hello, moi c’est Marine. J’ai 31 ans et je viens de la Creuse. J’habite depuis 10 ans à Bordeaux. J’ai fait des études d’informatique (à Clermont-Ferrand) et je me suis tournée petit à petit vers la création de contenu et le coaching en club d’athlétisme. Je suis aujourd’hui épanouie dans ma vie professionnelle et personnelle avec un calendrier sportif bien chargé à base de marathons, de trails ou d'ultra-marathons. Je me dirige petit à petit vers le 100 kilomètres, mais ma plus grosse distance reste jusqu'à présent le 70 kilomètres. 🙂

Qu’est-ce qu’un(e) marathonien(ne) ?
Avant toute chose, mettons les choses au clair : on est un(e) vrai(e) coureur(se) sans courir de marathon. À partir du moment où l’on chausse ses baskets et que l’on va courir au moins une fois par semaine ou quelques fois par mois, on peut clairement dire qu’on est coureur(se). On n’a vraiment pas besoin de courir un marathon ni de porter une médaille à l’effigie de cette distance pour s’auto-proclamer « vrai(e) coureur(se) ». J’ai moi-même d’ailleurs passé de très nombreuses années sans courir de marathon, et pourtant, je me suis toujours sentie comme étant une véritable coureuse. Mais je dois l’avouer, à partir du moment où l’on a effectué une jolie prépa, où l’on s’est bien préparé(e) pour le jour J — peu importe si la course se passe bien ou non — on se sent encore plus coureur(se) qu’on l’était avant.
On entend parfois certaines personnes dire qu’après 6, 7 ou 8 heures d’effort, on n’est plus marathonien(ne). On le voit notamment sur des épreuves d’envergure avec les barrières horaires : si l’on arrive au-delà d’un certain chrono, notre nom n’est pas inclus aux résultats, et certain(e)s ne sont même pas doté(e)s de la médaille du marathon qu’ils/elles viennent de boucler 🥲. Personnellement, je suis partisane du fait qu’un marathon, c’est 42,195 kilomètres. Peu importe le chrono à l’arrivée, l’important est de compléter la distance marathon pour être marathonien(ne). En fait, je pense que les gens ne se rendent pas forcément compte de l’effort que représente un marathon, que tout le monde ne bénéficie pas d’une morphologie qui favorise l’accomplissement de ce type d’effort, que nous sommes tou(te)s doté(e)s d’un bagage sportif différent. N’oublions que c’est précisément cette diversité qui fait la richesse du marathon. Ainsi, que ce soit en marchant ou en courant, pourvu que l’on se soit bien préparé(e), et peu importe le résultat à l’arrivée, on est un(e) vrai(e) coureur(se) ; comme un(e) marathonien(ne), comme un(e) coureur(se) de 10 kilomètres, ou comme « un(e) coureur(se) du dimanche ». 🫶
Depuis quand faut-il être adepte de la course à pied pour courir un marathon ?
D’après mon expérience personnelle de coureuse et en tant que coach running, je dirais qu’il faut attendre minimum trois ou quatre ans avant de courir un marathon. Il est en effet essentiel d'habituer son corps à la course à pied, aux différentes contraintes mécaniques générées par ce sport. Par ailleurs, courir un marathon induit de s’entraîner plus d’une fois par semaine (a minima trois ou quatre fois), et pour y arriver, cela ne se fait pas en un ou deux ans, mais plutôt en trois ou quatre ans. Ce timing est idéal pour avoir le temps de prendre son temps, justement :
la première année, on découvre la course à pied,
la seconde année, on s’imprègne de ce sport, on prend des habitudes d’entraînement et on peut s’essayer au 10 kilomètres et au semi-marathon,
la troisième année, on perfectionne notre apprentissage sur semi (distance, ravitaillement, et cætera),
la quatrième année, on peut se lancer sur la distance marathon en étant pleinement prêt(e).
Le problème, c’est qu’avec les réseaux sociaux, on a l’impression que tout le monde court des marathons et que cela se fait en un claquement de doigts. Ce qu’on ne voit pas, c’est que ces personnes se sont durement entraînées pendant plusieurs années et qu'elles n’en sont pas à leur premier essai en matière de compétition (elles ont probablement déjà couru plusieurs semi-marathons).
Ce laps de temps nécessaire pour se préparer au marathon n’a pas pour vocation d’exclure toutes celles et ceux qui souhaitent découvrir cette distance, ni de former un gang « élitiste » ; loin de là. Ces trois ou quatre années d’entraînement ont pour objectif d’éviter les blessures, de préparer progressivement le corps aux chocs engendrés par la pratique de la course à pied, et de lui laisser suffisamment de temps pour générer les adaptations musculaires et ligamentaires, entre autres, nécessaires à la pratique de ce formidable sport. Pour devenir marathonien(ne), il faut d’abord s’entraîner comme un marathonien(ne), et cela demande du temps. 👟

Faut-il courir tous les jours pour faire un marathon ?
Pas du tout 🙈 ! Je ne sais pas si c’est une idée reçue, mais c’est vrai qu’on entend beaucoup cela. Moi, en tout cas, comme de nombreux(ses) marathonien(ne)s, je ne cours pas tous les jours. Alors, oui, je cours six jours sur sept, ce qui est quand même pas mal ! Mais lorsque j’ai couru mon premier marathon, je courais trois ou quatre fois par semaine. Ensuite, plus le temps est passé, plus j’ai été en mesure d’augmenter ma charge d’entraînement et de reculer, par la même occasion, le mur de l’enfer du marathon, mais aussi ma souffrance, et plus j’ai pu améliorer ma capacité de récupération. Finalement, c’est assez simple, plus je me suis entraînée, mieux j’ai vécu le marathon. Mais attention toutefois, si notre historique en course à pied est assez récent (un an ou deux), on peut réaliser la plus belle prépa marathon au monde, il y a une forte probabilité pour que l’on se blesse si l’on court directement six fois par semaine.
Nous ne sommes donc pas du tout obligé(e)s de courir chaque jour, mais selon moi, il est préférable d’effectuer des entraînements plus courts mais plus nombreux, on se donne ainsi toutes les chances de réaliser des séances de qualité de manière régulière, tout en récupérant bien puisque les séances sont plus courtes.
Manger sainement, dormir 8 heures par nuit, donner la priorité à l’entraînement et à sa préparation : des prérequis pour courir un marathon ?
Quand on parle d’hygiène de vie, nous sommes probablement tous et toutes d’accord pour dire que certaines périodes se prêtent davantage à l’exercice du « mieux-vivre » que d’autres (par exemple, les fêtes de fin d’année ne sont pas du tout propices à cela 🎄). Ainsi, il est légitime — voire judicieux — de vouloir positionner sa prépa au cours de périodes pendant lesquelles il est plus facile de « faire le job » (comprends : bien manger, bien dormir, et cætera). Je préfère personnellement me fixer des objectifs marathon aux mois de mars ou d’avril afin d’effectuer une prépa hivernale, en tout début d’année (histoire de mettre en application mes bonnes résolutions par la même occasion). Pour moi, l’hiver est une période propice au recentrage : j’ai moins envie de sociabiliser, de faire des apéros, de manger des glaces, et cætera. Pour celles et ceux qui souscrivent à des marathons qui ont lieu au mois de septembre et dont la prépa doit être effectuée en plein été, malgré les apéros, la chaleur, le farniente et les fêtes auxquelles on est convié(e)s, il faut savoir conserver son « état d’esprit marathon ».
Une prépa marathon chamboule un peu le quotidien lorsqu’on n’a pas l’habitude, mais cela ne le rend pas moins appréciable pour autant. En tout cas, moi, j’adore ! Mais attention toutefois à y aller avec parcimonie et à ne pas se mettre trop de pression : je vois beaucoup de personnes essayer de très (très) bien manger, de supprimer totalement tous les plaisirs culinaires qu’elles peuvent habituellement avoir, et même si cela est tout à fait louable, il faut néanmoins veiller à ne pas arriver au burn-out sportif parce que l’on s’est trop donné et que l’on a trop sacrifié à un moment donné. Il est donc essentiel de temporiser et de faire en fonction de ce que l’on aime. Par exemple, mon équilibre global passe par un bon sommeil (coucher et réveil à heures régulières), idem pour le mieux manger ; j’essaye de l’appliquer à l’année afin que lorsque je débute une prépa marathon, je ne sois pas amenée à changer mes habitudes du tout au tout. Je recommande chaudement cette astuce ! Et même s’il y a plein de leviers relatifs à l’hygiène de vie sur lesquels on peut jouer lors d’une prépa marathon, je pense que tout ne doit pas nécessairement être niquel. D’ailleurs, pour la petite anecdote, mon premier marathon a eu lieu le lendemain d’une soirée entre ami(e)s 😆 ! J’en conviens, ce n’est pas l’idéal.
En bref, courir un marathon dans de bonnes conditions exige de la discipline ; cette décision implique évidemment un art de vivre et une rigueur quotidienne. Mais il est important de ne pas être trop extrême afin de ne pas arriver exténué(e), tant physiquement que mentalement, le jour J. N’oublions pas que le plaisir doit demeurer au centre de notre démarche (le plaisir de suivre notre routine, mais aussi de déroger à celle-ci ; le plaisir de manger gras et sucré parfois, et cætera). L’essentiel est de faire comme on le peut avec le quotidien que l’on a actuellement. 🙏
Quelles sont les qualités nécessaires pour courir un marathon ?
La première qualité qui me vient en tête si l’on veut s’essayer à “vivre comme un(e) marathonien(ne)” est la régularité. Pas seulement à l’occasion de la prépa marathon, mais même avant. Il sera en effet beaucoup plus simple d’élaborer une prépa marathon et une stratégie de course, ainsi que de boucler l’entièreté de sa prépa marathon si l’on est déjà un(e) coureur(se) régulier(ère). Or, on sait combien effectuer un plan d’entraînement marathon à 100 % ou presque contribue à booster notre capital confiance, ne serait-ce que pour arriver sur la ligne de départ prêt(e) à en découdre.
La seconde qualité qu’il me semble important de mentionner est celle du rapport poids/puissance. Cela ne rime pas forcément avec le fait d’être léger(ère), mais surtout de développer sa masse musculaire, notamment celle de ses jambes. Je trouve que cela m’a énormément aidée au fil des années. Cela couplé à une bonne économie de course, on arrive à un combo ultra intéressant sur marathon qui nous permet entre autres d’être endurant(e)s et d’évoluer à une allure régulière au fil des kilomètres.
Enfin, on a beau se préparer comme on le veut, si notre stratégie nutritionnelle n’est pas peaufinée le jour J, il y a de fortes chances pour que l’on vomisse, que l’on soit victime de crampes d’estomac ou que l’on passe aux toilettes régulièrement… bref, cela peut complètement ruiner une course (et je sais malheureusement de quoi je parle 🫠). Aussi, celles et ceux qui peinent à bien digérer doivent mettre un point d’honneur à s’entraîner à manger et à boire lorsqu’ils/elles s’entraînent (c’est ce que l’on appelle le gut training), ainsi qu’à tester et à valider leurs repas pré-course.
Pourquoi tant de personnes souhaitent courir un marathon ? Quel sens donner à cet effort et à cette distance mythique ?
Pour moi, ce qui est mythique dans le marathon, c’est de s’entraîner pour courir cette distance. La phase de préparation spécifique d’un plan d’entraînement marathon reste plus longue que pour un 10 kilomètres ou un semi-marathon, on se lance donc dans une véritable aventure. Ensuite, outre la distance marathon qui est bien évidemment mythique, le simple fait de se trouver sur la ligne de départ de cette épreuve, de se dire “je suis là, c’est le jour J, je vais courir 42,195 kilomètres aujourd’hui alors que je n’ai jamais couru cette distance à l’entraînement” (j’espère que personne ne court 42 kilomètres pour se préparer à courir 42 kilomètres 👀 !)... Tout cela est incroyable. Faire ce que l’on peut pour rallier la ligne d’arrivée, c’est magique. Être entouré(e) de sa famille, de ses proches, de ses ami(e)s, de membres de notre groupe de running, ou même être solo(a) : tout cela concourt à la transmission d’émotions que l’on ne retrouve sur aucune autre distance, parce qu’un marathon induit forcément un temps de course relativement conséquent… Et d’ailleurs, comme un(e) marathonien(ne) qui ressent cette magie du marathon, les proches des coureur(se)s l’expériencent, eux/elles aussi. Je me souviens être allée encourager mon copain lors de son premier marathon, eh bien, j’étais beaucoup plus stressée que je ne le suis habituellement pour mes propres courses 😂. Cet accès à toutes ces émotions que l’on ne vit pas quotidiennement est quand même super chouette…
Le nombre conséquent de personnes souhaitant courir un marathon, les événements plus grandioses les uns que les autres et les médailles finishers plus imposantes et parfois au design particulier participent aussi à en faire un moment mythique.

Des marathonien(ne)s pas comme les autres…
Je suis toujours très impressionné(e) par les gens qui courent des marathons pieds nus, ou à l’inverse, avec des bottes de ski 😱. J'ai aussi vu des chenilles, ou le Big Ben au marathon de Londres. Les gens ont beaucoup d’inspiration, surtout que certains courent quand même vite !
Parmi les figures emblématiques du marathon qui m’inspirent énormément, on retrouve évidemment Anaïs Quemener. On ne la présente plus tellement cette athlète est incontournable et nous impressionne au-delà de ses performances sportives (2 heures 37 minutes et 48 secondes au marathon de Valence, à dix mois post-partum…), elle qui est aide-soignante, maman, et survivante d’un cancer du sein. Elle m’inspire beaucoup en tant que femme ; on pense en effet parfois que le temps qui passe, le fait de travailler ou d’avoir un enfant peut entraver notre pratique sportive, et Anaïs nous prouve le contraire avec beaucoup de simplicité et de générosité. 🫶
Une autre femme que j’aime aussi beaucoup et que l’on connaissait auparavant davantage sur cross-country, c’est Manon Trapp. Lorsqu’elle a battu le record de France au marathon à Séville, je courais aussi ce jour-là. Je me suis dit “wahou, je vais courir sur la même course que Manon Trapp !”. D’ailleurs, on a beaucoup parlé du Marathon Pour Tous en soulignant à quel point on avait de la chance de courir sur le même circuit que les meilleur(e)s. Spoiler : on court avec les meilleur(e)s sur chaque marathon auquel on s’aligne, et en plus de cela, on passe juste après eux/elles ! 🤩
Le/la marathonien(ne) en mots-fléchés : synonymes et définitions
Le marathonien en mots-fléchés : synonymes et définitions
M | I | L | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
A | R | R | I | V | É | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
R | A | V | I | T | A | I | L | L | E | M | E | N | T |
A | T | H | L | É | T | I | S | M | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
T | R | I | A | T | H | L | O | N | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
H | E | U | R | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
O | L | Y | M | P | I | Q | U | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
N | E | W | Y | O | R | K | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
I | N | S | O | M | N | I | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
E | N | D | U | R | A | N | C | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
N | U | A | G | E | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ | ⬛ |
M — Mile
Unité de distance anglo-saxonne (1,609 km).
A — Arrivée
La ligne tant attendue, symbole d’accomplissement, où l’effort, la préparation et les émotions se rejoignent.
R — Ravitaillement
Moment clé de la course où le/la coureur(se) recharge ses batteries en eau, en glucides et parfois en sel pour continuer à avancer.
A — Athlétisme
Discipline reine de la course à pied, dont le marathon est l’une des épreuves les plus mythiques.
T — Triathlon
Sport d’endurance combinant natation, vélo et course à pied, qui attire de nombreux(ses) sportif(ve)s en quête de nouveaux défis.
H — Heure
Unité de temps omniprésente dans la tête des marathonien(ne)s, entre objectif chrono, gestion de l’allure et passage des kilomètres.
O — Olympique
Renvoie à une épreuve historique que la ville de Paris a eue l’occasion d'accueillir en 2024.
N — New York
Ville emblématique dans laquelle on court l’un des sept Marathon Majors.
I — Insomnie
État dont on est parfois victime la nuit précédant une course, et dû à un mélange d’excitation, de stress et d’anticipation du jour J.
E — Endurance
Qualité essentielle des coureur(se)s, aussi bien physique que mentale, pour tenir la distance jusqu’au bout.
N — Nuage
Expression qui consiste à dire que l’on se “trouve sur un…” lorsqu’on a franchi la ligne d’arrivée et que l’on est heureux(se) de sa performance sportive.
Comme un(e) marathonien(ne) reste à jamais marqué(e) par le premier marathon qu’il/elle a couru et grâce auquel il/elle dispose légitimement de l’appellation de marathonien(ne) dont il est question dans cet article, tout(e) coureur(se) porte en lui/elle le long cheminement qui l’a mené(e) vers cette discipline. Comme l’a si bien dit Robert Louis Stevenson, « l'important, ce n'est pas la destination, c'est le voyage ». Alors profite des nombreux voyages offerts par la pratique de ce merveilleux sport qu’est la course à pied.










