Tenue marathon : l'outfit parfait pour ton prochain marathon !

Choisir sa tenue marathon, c’est un peu comme enfiler son costume pour un show pour lequel on répète depuis de nombreux mois : on ne veut pas se tromper, il faut que tout soit parfait. LA bonne tenue marathon — celle dans laquelle on se sent bien — c’est l’assurance d’une confiance en soi décuplée, et la garantie que rien ne viendra entraver ce pour quoi l’on s’est durement entraîné(e). Bref, c’est la cerise sur le gâteau (ou le carré de chocolat que tout le monde veut sur sa part), alors pas question de s’en priver. Mais avec cette infinité de combinaisons de vêtements et d’accessoires possibles, tu peines peut-être à faire ton choix. Dans cet article, on t’explique comment bien composer ton look pour ton marathon en fonction de différents paramètres (la météo, ton objectif/ton profil de coureur ou de coureuse), le bon compromis entre style et confort, mais aussi quels accessoires choisir, les erreurs à éviter, et pour finir, une checklist ultra complète pour ne rien oublier. Ready to shine ? Let’s go ! ✨

S’il est tentant d’opter pour l’équipement running qui nous met le plus en valeur, il est avant tout essentiel de ne pas se laisser berner par le côté purement affectif que l’esthétique de nos vêtements peut éveiller chez nous. La preuve, il ne te viendrait sûrement pas à l’idée de courir en robe de mariée, pas vrai ? Ce qui doit d’abord susciter notre intérêt quand il est question de vêtements et d’accessoires de course à pied, ce sont leurs qualités techniques : sont-ils adaptés aux conditions météorologiques ? À nos objectifs et à notre profil de coureur(se) ? Heureusement pour nous, les enseignes de running proposent aujourd’hui un large choix de matériel, afin que nous n’ayons plus à choisir entre la qualité d’un produit et son style.

C’est la première chose à vérifier lorsque tu composes ta tenue marathon : "quelle sera la météo du jour ?". Et si l’on a tendance à checker ce paramètre uniquement dans l’optique de deviner si le temps sera susceptible d’influencer notre performance, on oublie trop souvent que c’est surtout la manière dont on se protège des éléments qui nous permettra ou non ou de nous rapprocher du résultat sportif escompté.

Notre premier conseil s’il fait froid : prévois des couches de vêtements modulables. Cela te permettra de les retirer et de les transporter facilement. Il peut s’agir de manchettes, d’un coupe-vent compact, d’une paire de gants, d’un tour de cou, et cætera.

Ensuite, garde bien en tête le principe des trois couches de vêtements :

➡️ Nos conseils :

Si le froid peut nous jouer des tours et nous rebute parfois dans la mesure où nous savons que nous allons devoir “charger” davantage notre tenue marathon, la chaleur n’est pas pour autant préférable, même si l’on court (en apparence) plus léger(ère). En effet, qui dit chaleur dit soleil, et rime donc avec une protection décuplée pour éviter les désagréments tels que les coups de soleil, les insolations ou encore la déshydratation. Pour ce faire, nous te recommandons de te tartiner — en priorité — le visage et le cou de crème solaire indice 50, de porter des lunettes de soleil anti-UV, le port d’une casquette, et bien entendu, de t’hydrater davantage encore ! 

Cela ne risque pas de t'arriver sur un marathon classique, mais sait-on jamais, au cas où tu te déciderais à courir un marathon de l’extrême, ces petits tips pourraient bien t’intéresser ! 👀

Par exemple, sur le Marathon des Sables, dans le Sahara marocain (bon, techniquement, sa distance est plus proche des 250 kilomètres que des 42,195 kilomètres), il te faudra emporter des accessoires insolites tels qu’une paire de guêtres pour éviter que le sable n’entre dans tes chaussures, une casquette saharienne (pourvue d’un voile qui descend au niveau du cou), ou encore une réserve d’eau supplémentaire (en plus de tout l’équipement obligatoire, puisque l’épreuve se déroule en autonomie et que l’organisation ne fournit qu’une réserve d’eau limitée à chaque participant et participante). 

Si tu es amené(e) à être confronté(e) au froid polaire lors du marathon du Pôle Nord ou de celui de l’Antarctique, par exemple, il te faudra prévoir un équipement de circonstance : crampons, bâtons, combinaison, et cætera.

Enfin, on peut aussi évoquer des marathons au dénivelé faramineux comme celui du Mont-Blanc qui compte 2 540 mètres de dénivelé positif. Tu seras donc certainement d’accord pour dire qu’un équipement trail s’impose pour rallier l’arrivée d’une telle épreuve. 🤯

Si nous croyons profondément au potentiel de chacun(e), il est aussi primordial d’admettre que les objectifs des coureur(se)s diffèrent en fonction de leurs niveaux actuels, de leurs bagages sportifs, du temps qu’ils/elles sont en mesure d’allouer à l’entraînement, mais aussi de leurs envies et de leurs appétences respectives. Par exemple, tandis que certain(e)s souhaitent sans cesse améliorer leurs chronos, d’autres veulent à tout prix passer sous la barre des 3 heures ou encore franchir la ligne d’arrivée, peu importe le temps final. Ces divergences en matière d’objectifs marathon et de profils de coureur(se)s (compétiteur(trice)s ou plutôt récréatif(ve)s) induisent forcément une préparation et un équipement adaptés. Par exemple, un(e) coureur(se) sans objectif chrono peut choisir d’emporter un sac d’hydratation, car même si cet accessoire représente un poids supplémentaire (aussi minime soit-il), il lui permet d'être autonome. Par ailleurs, un(e) marathonien(ne) visant la performance optera peut-être pour une paire de chaussures carbone pour optimiser son chrono. 

Le jour de ta course est enfin arrivé et il est temps d’enfiler la tenue marathon que tu as concoctée avec plaisir. Tu as d’ailleurs posté ta fameuse photo “starter pack” sur Instagram, et tu espères bien récolter des likes en masse ; après tout, ce n’était pas facile d’agencer tout ce petit monde sur les draps blancs de ton lit d’hôtel pour en faire un cliché digne de ceux de Casquette Verte. Et parce que l’esthétique est un point important pour toi, tu as peut-être décidé de porter des paillettes pour que ton visage rayonne autant que ton habit de lumière. Anaïs Quemener le fait si bien (mais elle brille déjà sans paillettes ✨). Si tu décides de l’imiter, nous te recommandons de tester ton maquillage avant ta course afin de vérifier que ton épiderme le tolère bien et qu’il ne te dérange pas au cours de l’effort. Et surtout, entraîne-toi à te maquiller en amont : ce n’est pas le matin de ta course qu’il faudra t’improviser maquilleur(se), pour finalement t’énerver car le résultat final ne sera pas à la hauteur de tes attentes. Si tu souhaites porter davantage de make-up, pense au waterproof (Manon Gras est une spécialiste 💅), car les yeux de panda ne rendent pas terribles sur la photo finish. 🐼

Nous te recommandons aussi de préférer une tenue confortable qui t’assure une grande liberté de mouvement sans frottement. Pour certain(e)s, cela rimera avec un outfit ajusté, alors d’autres sont adeptes des tenues amples, c’est notamment le cas de la reine de l’ultra-trail, Courtney Dauwalter. Pour savoir quelle tenue te sied le plus, rien ne vaut le fait de la tester ET surtout de la valider au cours des nombreux entraînements de ta prépa marathon. Et puis il y a celles et ceux qui délaissent le confort pour ajouter du défi au défi de leur course. C’est notamment le cas d’Axel Ramponi qui a couru l’édition 2025 du marathon de Paris en costume cravate, en 2 heures 49 minutes et 35 secondes, et il a même terminé la Asics SaintéLyon 2025 dans le même accoutrement. 

Il y a les accessoires classiques et pratico-pratiques tels que les lunettes de soleil, la casquette, les gants, les manchettes, le tour de cou, et cætera. Et il y a les extras ; ceux qui ne sont pas nécessaires mais qui sont appréciables une fois qu’on les a, si bien que l’on peine parfois à s’en passer. Tu l’auras compris, on fait ici référence aux accessoires high-tech, et plus spécifiquement à deux d’entre eux.

D’abord, la montre GPS. C’est un incontournable, bien que certain(e)s athlètes avouent parfois apprécier s’en passer pour retrouver le plaisir de courir sans la pression du chrono. Elle permet d’avoir accès à des données telles que la fréquence cardiaque, l’allure au kilomètre, ou encore à la distance parcourue. Pratique pour savoir où l’on en est dans son entraînement… mais piégeuse dans la mesure où on peut vite délaisser l’écoute de nos sensations, indicateurs pourtant essentiels. L’idéal est de trouver l’équilibre entre data et sensations, cher à notre coach trail, Mathieu Blanchard. Dans le cadre d’une course chronométrée telle que le marathon, la montre GPS s’intègre parfaitement à la tenue du/de la coureur(se) car elle va lui permettre de vérifier s’il/si elle respecte son allure cible. Mais il faut aussi savoir s’en détacher, parce qu'aucun indicateur n’est plus fiable que nos sensations au cours de l’effort, surtout si nous ne parvenons pas à courir à l’allure espérée. Inutile de nous torturer en vérifiant notre allure toutes les trente secondes et en constatant qu’elle chute inexorablement. Et dans le cas contraire, rien ne vaut de se laisser porter par une allure qui a assidûment été imprimée dans notre corps au fil des entraînements pour atteindre le fameux flow du/de la coureur(se). 👀

Il y a aussi les écouteurs grâce auxquels on peut s’ambiancer sur de la musique, ou encore s’informer et voyager en écoutant des podcasts running ou trail (ou sur tous autres sujets !). Mais comme la montre GPS, les écouteurs ont parfois le défaut de nous “couper” de nos sensations, même si, évidemment, leur but est de nous divertir et de parfois nous aider à nous focaliser sur autre chose que sur une douleur physique ou une lassitude mentale. Alors utilisons-les à bon escient, en sachant aussi nous en passer. Lors d’un marathon, par exemple, il serait dommage de se couper de la ferveur extérieure et d’anesthésier nos sens en portant des écouteurs. Évidemment, si nous nous trouvons dans un moment difficile, il peut être judicieux de nous changer les idées en écoutant de la musique. Attention toutefois, la Fédération Française d’Athlétisme considérant la musique comme une aide à la performance (autrement dit, du dopage), les participant(e)s aux courses agréées et affiliées à cette institution ont interdiction d’écouter de la musique lors de leur effort. C’est notamment le cas lors du marathon de Nantes, par exemple.

Cristina Cordula appelle cela un fashion faux pas, et on ne saurait être plus d’accord avec elle. Car oui, les fashion faux pas existent aussi en course à pied. 

Pour trouver LA tenue qui te convient, rien ne vaut une checklist, alors nous t’avons concocté la plus complète qui soit, afin que tu puisses facilement composer ta tenue marathon.

Et voilà, grâce à la lecture de cet article ultra complet, tu n’as plus aucune excuse pour ne pas porter une tenue marathon confortable et stylée, qui te ressemble, qui n’entrave pas tes mouvements, et qui soit adaptée à la météo et à tes objectifs. En fait, maintenant, il ne te reste plus qu’à courir. Allez, hop hop hop ! 👏